99,6% des poubelles publiques néerlandaises sans déchets sauvages : résultats du comptage national
Ce dimanche 26 octobre, la deuxième journée nationale de comptage des poubelles publiques a eu lieu aux Pays-Bas. 12315 photos prises dont 99,6% des poubelles ne présentaient aucun déchets sauvages. La consigne fonctionne !
Seconde journée néerlandaise de comptage des poubelles publiques
Pour la deuxième année consécutive, le mouvement Plastic Avengers* a rassemblé les foules ce dimanche 26 octobre. Des centaines de volontaires se sont mobilisés pour prendre les poubelles publiques néerlandaises en photos.
L’objectif ? Faire le point sur leur état, plusieurs années après l’introduction de la consigne sur les bouteilles en plastique et canettes.
Et cette année encore, les résultats parlent d’eux-mêmes : 12315 photos prises dans 114 Villes et Communes. Et 99,6% (11919) n’avaient pas de déchets sauvages autour d’elles. 96,8% étaient en parfait état et 2,86% avaient une porte ouverte ou abîmée.
Cela confirme donc, malgré les quelques articles publiés dans la presse néerlandaise ces dernières années, que la consigne ne crée pas davantage de déchets sauvages.
Au contraire, aux Pays-Bas, elle a réduit la part des canettes et bouteilles en plastique de près de 80%. De plus, la consigne aide à limiter la vitesse à laquelle les poubelles publiques se remplissent - et évite donc qu'elles ne débordent.
Et la Belgique alors ?
Bien que difficile à évaluer avec certitude, une initiative similaire en Belgique montrerait sans doute des résultats bien différents, comme en témoignent les nombreuses marches des pigeons ramasseurs (Wallonie) et Mooimakers (Flandre) qui sillonnent la Belgique et mettent en avant le problème des déchets sauvages (en ville tout comme dans les campagnes).
Sans oublier les récents résultats du monitoring des déchets sauvages en Flandre, qui indique une hausse des déchets sauvages de 5,3% et 26,4% de déchets collectés dans les poubelles publiques (en seulement un an, entre 2023 et 2024).
Répartition des poubelles publiques (Source : Zwerfinator)
Une preuve de plus que la consigne fonctionne contre les déchets sauvages et que les décideurs politiques belges, pour parvenir à “éradiquer les déchets sauvages”, n’ont plus le choix que d’introduire ce système. * Plastic Avengers, une initiative de Merijn Tinga (Plastic Soup Surfer) et Dirk Groot (Zwerfinator).
La Pologne adopte la consigne : 19ᵉ pas vers une Europe plus circulaire
La Pologne a rejoint le cercle grandissant des pays européens dotés d’un système de consigne pour les emballages de boissons. Depuis le 1ᵉʳ octobre 2025, ce système est en vigueur dans tout le pays. La Pologne devient ainsi le 19ᵉ pays européen à adopter ce modèle vertueux, renforçant la course vers la consigne, en ligne avec la Directive européenne sur les plastiques à usage unique (SUPD) et le futur Règlement sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR).
Caractéristique du système
Le système s’est inspiré des expériences des autres pays européens.
Le système polonais couvre un large éventail d’emballages de boissons. Il inclut les bouteilles en plastique à usage unique et les canettes jusqu’à 3 litres, ainsi que les bouteilles en verre réutilisables jusqu’à 1,5 litre (à partir de janvier 2026). Les producteurs et importateurs ont l’obligation d’inclure leurs emballages dans le système (logo et enregistrement du code bar) pour pouvoir mettre leurs produits sur le marché. Avec ce système mixte, la majorité des emballages de boissons consommés au quotidien seront collectés : eau, sodas, jus ou bière. En intégrant aussi le réemploi, la Pologne ne s’occupe pas que des objectifs européens de collecte pour le recyclage mais aussi de réemploi.
Deux montants de consigne sont en place, selon le type d’emballage. Pour les bouteilles plastiques (PET) et les canettes, la consigne sera fixée à 0,50 zloty, soit environ 0,12 €. Pour les bouteilles en verre réutilisables, le montant sera d’1 zloty, soit environ 0,23 €.
En termes de retour, le consommateur paie la consigne lors de l’achat, en caisse, séparément du prix du produit. Lorsqu’il rapporte la bouteille ou la canette vide, il récupère cette somme en espèces ou sous forme de bon d’achat.
Les points de retour seront principalement les magasins. Ceux de plus de 200 m² ont l’obligation d’accepter les emballages consignés. Les petits commerces pourront y participer volontairement, selon leurs capacités. La création de points de collecte supplémentaires dans les prochains mois aura pour but de rendre le système encore plus accessible.
Cette répartition des rôles entre obligations des producteurs, points de vente et responsabilité de retour des consommateurs garantit une couverture nationale efficace.
Calendrier de mise en place progressif
Adoptée le 13 juillet 2023, la législation encadrant la consigne en Pologne a prévu une phase de préparation afin de permettre aux producteurs, distributeurs et opérateurs de se mettre en conformité.
Le lancement du système a eu lieu le 1ᵉʳ octobre 2025. Une phase de transition de trois mois permet aux industriels d’écouler leurs stocks. Les emballages réutilisables seront inclus dans le système dès janvier 2026.
Un système gagnant-gagnant : pour l’environnement et pour l’économie
L’introduction du système de consigne devrait générer des bénéfices à plusieurs niveaux.
Sur le plan environnemental, il permettra de réduire la quantité de déchets sauvages et d’augmenter significativement le taux de collecte des emballages de boissons pour atteindre les 90%. Moins de plastique finira dans la nature, et les matériaux récupérés seront de meilleure qualité pour le recyclage. 2,2 millions de tonnes de CO2 économisés sont attendus sur la prochaine décennie si le système atteint les taux de collecte de 90% (Reloop).
Sur le plan économique, la consigne favorisera la création d’emplois dans la logistique, la maintenance et la gestion du système. Elle contribuera également à réduire les coûts de gestion des déchets pour les collectivités locales, tout en stimulant le développement d’une économie circulaire nationale.
Une vague européenne qui s’amplifie
Avec la mise en place de sa consigne, la Pologne rejoint désormais 18 autres pays européens déjà dotés d’un système de consigne. Cette dynamique illustre une vague de plus en plus puissante pour réduire les déchets d’emballages et atteindre les objectifs européens en matière de recyclage.
La consigne, on signe ! Soutenez Hugo dans son défi
Une pétition pour remettre la consigne à l'ordre du jour. À l'occasion de sa traversée de la Belgique à pied, de La Panne à Arlon, Hugo lance une pétition pour demander aux politiques l'introduction de la consigne. Signez sa pétition pour montrer votre soutien.
Un gouvernement qui promet ... sans agir ?
Récemment, le nouveau gouvernement wallon, une coalition MR - Les Engagés, s’est engagé dans sa Déclaration de Politique Régionale 2024-2029 à « éradiquer les déchets sauvages ».
Pourtant, malgré cette annonce ambitieuse et le fait que Les Engagés exigent l’introduction d’une consigne depuis des années, aucune mesure concrète n’a encore été introduite ou proposée pour atteindre cet objectif. Pire même, le système de consigne, solution éprouvée pour réduire les déchets sauvages chez 17 pays européens, n’apparaît même pas dans le plan d’action du gouvernement.
Un manque de logique qui nous inquiète tous : comment parvenir à protéger notre nature, nos agriculteurs et nos bovins quand la solution la plus efficace reste ignorée ?
On ne le rappellera jamais assez, la consigne est une solution concrète et efficace, soutenue par 7 belges sur 10. Elle:
Récompense le geste de tri et sanctionne les pollueurs : en récupérant leur consigne, chacun devient acteur du tri et participe à la propreté des espaces publics, tandis que les pollueurs payent en perdant leur consigne.
Réduit massivement les déchets sauvages : nos voisins, comme les Pays-Bas observent 70 à 90% de réduction des emballages consignés parmi les déchets sauvages dès l’instauration d’un système de consigne.
Améliore le recyclage et ouvre la voie au réemploi : les emballages sont collectés de manière complètement séparée, ce qui améliore la qualité du recyclage et est compatible avec le réemploi (comme avec la consigne sur les bouteilles de bière en verre). Une chose que le sac bleu, malgré son efficacité, ne permet pas.
Une solution simple, équitable et rapide à mettre en place, surtout que l'Europerend l'introduction d'une consigne canettes et bouteilles plastique obligatoire pour une collecte sélective de 90 % pour les canettes et bouteilles plastiques d’ici 2029.
Signez la pétition d'Hugo et agissez dès maintenant !
À l’occasion de sa traversée de la Belgique "Le Poids de nos erreurs", du 30 août au 16 septembre 2025, Hugo ramasse les déchets sauvages qu'il trouve, sensibilise à l’urgence de réduire les emballages à usage unique et soutient une solution concrète : l’introduction de la consigne en Belgique.
Sa pétition nous permet à tous de l’accompagner dans sa lutte contre les déchets sauvages. Ainsi, nous pouvons rappeler aux politiques que nous attendons qu’ils joigne le geste à la parole.
Pourquoi signer la pétition d’Hugo
Pour amplifier le message d’Hugo et exiger que le gouvernement transforme ses promesses en actes;
Pour que le sujet soit remis sur la table du Parlement Wallon;
Pour que la Wallonie devienne exemplaire en matière de réduction des déchets sauvages;
Qui peut signer ? Tous les habitants de la Belgique (et pas que la Wallonie).
Étapes simples pour agir :
Signez la pétition en ligne ici ou en remplissant la pétition au format papier ci-dessous. Vous pouvez alors nous l’envoyer à info@statiegeldalliantie.org.
Partagez la pétition sur vos réseaux, avec vos proches, dans votre Ville ou Commune: chaque signature compte !
Encouragez Hugo : montrez-lui que son effort est entendu et inspirant via son compte Instagram.
La consigne est une réponse concrète à un problème environnemental urgent. Hugo fait son bout de chemin, de La Panne à Arlon, pour nous rappeler que chaque geste, chaque signature, chaque partage compte. Faisons pression ensemble pour lancer le mouvement, et dépasser les 1000 signatures au plus vite possible !
Le poids de nos erreurs : Hugo ramasse les déchets sauvages belges sur plus de 500km
L’Alliance pour la Consigne est fière de mettre en avant "Le poids de nos erreurs", l’initiative engagée et audacieuse portée par Hugo. À travers ce projet, Hugo veut sensibiliser le public à l’impact des déchets sauvages et Hugo veut sensibiliser le public à l’impact des déchets sauvages et notamment au problème des emballages à usage unique, en portant littéralement le poids de nos erreurs collectives tout au long de son parcours.
Ce titre est aussi une référence aux erreurs commises par l’industrie, qui continue à produire des centaines de milliers d’emballages à usage unique chaque jour, malgré l’urgence environnementale et le besoin de préserver nos ressources.
Un constat alarmant : canettes et bouteilles en plastique, championnes des déchets sauvages
Au fil de ses multiples collectes passées, Hugo a remarqué, comme nombre d’entre nous, que les canettes et bouteilles en plastique représentent une part écrasante des déchets. Ce constat illustre clairement la nécessité d’introduire la consigne au plus vite, afin de réduire le volume des déchets abandonnés dans nos rues, nos forêts et nos rivières. Des études menées en Europe montrent que les systèmes de consigne permettent de réduire de 70 à 90 % le nombre de contenants jetés dans la nature.
L’impact dramatique sur la nature et notre santé
Les déchets sauvages ne sont pas qu’une nuisance visuelle : ils ont des effets profonds et durables. Les plastiques se fragmentent en microplastiques qui contaminent les sols, les eaux et les organismes vivants. Plus de 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans, menaçant directement la faune marine et entrant dans la chaîne alimentaire humaine. Les canettes, elles, finissent trop souvent dans nos champs où elles sont ingérées par les vaches de nos agriculteurs, pouvant causer des séquelles irréversibles voire fatales.
Les impacts sur la biodiversité, la qualité de l’eau et, in fine, sur notre santé ne laissent plus place au doute : comme Hugo, nous devons agir.
Un itinéraire qui mène au coeur du pouvoir politique wallon
Tout au long de son trajet de plus de 500km, de La Panne à Arlon, Hugo traversera villes et villages : La panne, Poperinge, Wervik, Pecq, Antoing, Villerot, Binche, Biesmes sous Thuin, Roselies, Jambes, Namur, Dinant, Rochefort, Libramont, Herbeumont, Moyen, Virton, et jusqu'à Arlon. Il ira à la rencontre des habitants, pour présenter le résultat de ses ramassages, échanger avec les citoyens et discuter des solutions concrètes pour alléger son fardeau. Son périple le conduira à Namur, capitale de la Wallonie, là où des décisions politiques concrètes pour lutter contre les déchets sauvages devraient être prises depuis bien longtemps.
Ce passage par Namur, à mi-chemin du parcours, aura lieu le dimanche 7 septembre devant la Maison de l’écologie. Cet événement rassemblera citoyens et représentants politiques autour d’une même question : comment réduire drastiquement les déchets grâce à la consigne et à des politiques ambitieuses ?
Un appel à mobilisation
En tant que partenaire, l’Alliance pour la Consigne invite ses membres à relayer le projet, à partager les publications de Hugo et à être présents pour l’accueillir à Namur. Plus nous serons nombreux à soutenir cette démarche, plus fort sera le signal envoyé aux décideurs.📲 Suivez et encouragez Hugo sur Instagram : @le_poids_de_nos_erreurs — chaque partage compte, chaque message de soutien aussi.
La Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA) et l’Union des Agricultrices Wallonnes (UAW) rejoignent l’Alliance pour la Consigne
[COMMUNIQUÉ]
L’Alliance pour la Consigne accueille deux nouveaux membres de poids : la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA) et l’Union des Agricultrices Wallonnes (UAW) ont officiellement rejoint le mouvement. Leur adhésion vient renforcer une mobilisation déjà largement soutenue par le secteur agricole, aux côtés de la FUGEA, de l’ABS et de la FJA, qui réclament toutes, depuis de nombreuses années, l’instauration d’une consigne sur les canettes et bouteilles.
Le constat dressé par ces organisations est sans appel : les déchets sauvages, et en particulier les canettes et bouteilles abandonnées, représentent un fléau pour les agriculteurs. Ces emballages polluent les champs, impactent le travail quotidien et causent des blessures dramatiques au bétail. Chaque année, des bovins meurent après avoir ingéré des fragments de métal présents dans les fourrages contaminés.
Derrière ces tragédies animales, il y a des femmes et des hommes, profondément attachés à leurs terres et à leurs animaux, qui doivent supporter la perte, émotionnelle et économique, de leur bétail. Cette situation est insupportable et ne cesse de se répéter, faute d'incivilités et d'un manque de mesures efficaces prises par les autorités.
Les fédérations agricoles dénoncent l’inaction persistante des gouvernements wallon, flamand et bruxellois face à ce problème pourtant connu. Il est temps que des décisions fortes soient prises. L’instauration d’une consigne sur les canettes et bouteilles est attendue de longue date, par les agriculteurs comme par les citoyens soucieux de préserver nos campagnes (Sondage Ipsos, 2025).
Face à l’urgence de la situation, les fédérations appellent solennellement les gouvernements des trois Régions à instaurer sans délai une consigne efficace. Cette mesure est indispensable non seulement pour protéger l’environnement, mais aussi pour préserver le travail, la santé émotionnelle et le bien-être économique de celles et ceux qui nous nourrissent chaque jour.
Les agricultrices et agriculteurs demandent à pouvoir travailler sans craindre que leur bétail ne meurt à cause de canettes abandonnées dans les terres agricoles.
Il est temps d’agir.
Les lettres d’adhésion de la FWA et de l’UAW sont disponibles ci-dessous
Chargée de projet : Chloé Schwizgebel, +31 6 43 28 82 31
Les ministres Coppieters et Brouns seront-ils responsables d’un système de consigne belge fait sur mesure pour les supermarchés ou d’un système efficace ?
[Communiqué de presse, le vendredi 25/04/2025]
C’est un fait : la Belgique devra, comme l’ensemble des pays européens, introduire une consigne sur les canettes et bouteilles en plastique d’ici 2029. Un grand pas en avant selon l’Alliance pour la Consigne mais la proposition de système belge actuelle n’est pour le moment pas satisfaisante. L’Alliance pour la Consigne explique pourquoi.
La consigne enfin reconnue comme inévitable
L’Alliance pour la Consigne se réjouit de voir que la Commission Interrégionale de l’Emballage (CIE), qui assure une “politique emballage uniforme en Belgique au nom des régions, confirme qu“il est absolument certain [que la Belgique] devra introduire une consigne”. Le ministre flamand Jo Brouns indiquait de même en janvier dernier : l’atteinte des objectifs de collecte sélective européens, est “impossible sans consigne”. Après des années de projets pilotes et d’études, il est grand temps de passer à l’action.
Du “sur mesure” pour les supermarchés
Mais là où le bât blesse selon l’Alliance pour la Consigne, c’est dans la proposition de système, formulée dans un “schéma directeur” par la CIE et présentée récemment aux gouvernements régionaux. Une proposition de système hybride qui n’existe nulle part ailleurs. Un “compromis à la belge” qui serait extrêmement complexe, sans doute inefficace et qui ne plairait à personne. En tout cas, pas aux consommateurs, qui se retrouveraient face à un système compliqué : obligation d’avoir un smartphone, devoir scanner des codes uniques via celui-ci. Ou bien rapporter en magasin - mais pas dans tous, uniquement les petites structures - ou dans des poubelles publiques - mais pas partout. Compliqué donc. Pas non plus aux producteurs de boissons, qui devraient payer pour un double système. Et certainement pas aux petits commerces du coin, aux restaurateurs ou aux Villes et Communes, sur qui pèserait la charge de la collecte. Une charge que l’Union des Villes et des Communes et son équivalent flamand, la VVSG, rejettent catégoriquement depuis des années.
Les seuls gagnants de cette proposition seraient les plus grands commerces qui n’auraient aucune responsabilité à jouer dans le système et pas besoin de collecter les emballages. Et cela, alors même que l’Europe rend leur participation obligatoire dans la collecte des emballages consignés. Ils sont de plus des points de retour logiques puisque c’est là que les consommateurs vont pour acheter leurs emballages.
Sans parler du fait que la complexité de ce système risquerait de le faire manquer son but premier : réduire les déchets sauvages. Car oui, le plus gros risque d’un système aussi alambiqué, c’est qu’il ne fonctionnerait tout simplement pas. Bien dommage quand on sait que chez nos voisins, la consigne réduit de 80% la présence des emballages de boissons dans les déchets sauvages.
Une décision qui ne peut être prise à huis clos
Selon l’Alliance pour la Consigne, les projets pilotes et études qu’on a pris le temps de réaliser durant la précédente législature prouvent que les systèmes numériques ne seraient pas plus efficaces que la consigne présente chez nos voisins, mais bien plus complexes.
Selon Chloé Schwizgebel, porte-parole de l’Alliance pour la Consigne “Les cabinets des ministres Coppieters et Brouns doivent assurer l’introduction sous leur mandat d’un système de consigne inclusif et efficace. Ce que l’on voit pour le moment, c’est un système fait sur mesure pour les supermarchés et qui ignore les demandes de la société civile ainsi que celles des Villes et des Communes”. C’est bien pour cela que l’Alliance a récemment demandé ouvertement à ce que la société civile soit impliquée dans l’élaboration de la nouvelle politique emballage, consigne y compris. Pour que leurs propositions concrètes et intérêts soient pris en compte et éviter un système qui ne satisfait que les retailers.
L’Alliance pour la Consigne demande donc instamment aux ministres de l’environnement Yves Coppieters, Jo Brouns et au ministre bruxellois Alain Maron d’arrêter de tenter de réinventer la roue, et de défendre l’intérêt public. En introduisant un système qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années chez nos voisins. Un système parfaitement compatible avec leurs systèmes de collecte sélective. Faute de quoi, ils seront responsables de l’introduction d’un système à la charge des petits entrepreneurs et les autorités locales, prêt à porter des grands supermarchés.
[FIN]
Concernant l’Alliance pour la Consigne
Depuis 2018, l’Alliance pour la Consigne regroupe des centaines d’organisations environnementales, de fédérations agricoles, d’associations de consommateurs, de Villes et de Communes pour demander aux décideurs politiques belges et néerlandais d’introduire une consigne sur les canettes et bouteilles en plastique.
La société civile ne peut être ignorée dans la révision de l’accord belge sur les emballages
Les citoyens belges aident l'industrie à recycler plus de 50 kg d'emballages par an. Presque 99 000 volontaires se sont mobilisés il y a quelques jours lors du Grand Nettoyage pour nettoyer la Wallonie. Pourtant, ils n'ont pas leur mot à dire sur la manière dont la gestion des emballages sera façonnée dans les années à venir. La société civile demande au ministre Brouns et à la Commission interrégionale de l'emballage de ne pas ignorer leur expertise lors de la révision de la législation belge sur les emballages.
Les Belges sont les champions du tri. C’est ce que l’industrie vante depuis des années. L’éco-organisme de gestion des emballages Fost Plus rapporte qu’en 2023, chaque belge a permis le recyclage de plus de 50 kg d’emballages : 15,5 kg de papier et carton, 28,5 kg de verre et 17,7 kg d’emballages PMC. Ce formidable effort des citoyens montre qu'ils jouent un rôle important dans la gestion durable des emballages. Malgré cela, la société civile - associations de consommateurs, organisations environnementales et sociales ainsi que les fédérations représentatives - est injustement tenue à l’écart des politiques de gestion des emballages.
La Belgique doit effectuer des changements radicaux pour se conformer au nouveau règlement européen sur les emballages et les déchets d'emballages (PPWR). Des objectifs de prévention et de réemploi doivent être fixés, la consigne doit être introduite, entre autres. L'implication des citoyens - qui jouent un rôle crucial pour l’atteinte de ces objectifs - est nécessaire à l’atteinte de ces objectifs. Et l’heure tourne. Car les nouvelles règles européennes commencent à être d’application dès août 2026.
La révision de l'accord sur les emballages doit se faire avec la société civile
Depuis 1994, la gestion des emballages est coordonnée par un “Accord de Coopération Interrégional” (ACI). Les trois régions - ministères de l’environnement et administrations compétentes - doivent s’accorder pour la révision de cet accord, afin que la réglementation des emballages soit gérée uniformément sur toute la Belgique.
À ce jour, la société civile est toujours tenue à l’écart de la révision de cet accord. Elle n’est ni informée, ni consultée. C’est pour cela qu’une coalition d’organisations - parmi lesquelles Testachats, Canopea, l’Alliance pour la Consigne ou encore ConsomAction - a envoyé une lettre aux instances en charge de la révision de cet accord emballages : ministres de l’environnement wallons et flamands et Commission Interrégionale de l’Emballage. Dans cette lettre, les signataires demandent à ce que leur voix compte, au même titre que celle de l’industrie. Ils demandent à ce que leur expertise soit entendue au même titre que celle de l’industrie et des autorités publiques qui sont, elles, impliquées.
Chloé Schwizgebel, coordinatrice projets emballages : “Cet accord interrégional ne peut être révisé sans consultation de la société civile. Comme les acteurs de l'industrie, nous disposons d'une grande connaissance du dossier et défendons des intérêts importants. Sans transparence et sans un processus décisionnel équilibré, il existe un risque réel que la révision de l'accord sur les emballages soit taillée sur mesure pour l'industrie”.
Alliance pour la Consigne,Bond Beter Leefmilieu, Canopea, City to Ocean,ConsomAction,Gents MilieuFront,Grootouder voor het Klimaat,Fair Resource Foundation,Herwin,Natuurpunt,Testachats
Plus de 70 organisations demandent l'introduction de la consigne
Malgré les engagements pris précédemment en faveur de l'introduction de la consigne sur les canettes et bouteilles en plastique, le système se fait attendre. Les gouvernements continuent de repousser la question. Aujourd'hui, 72 organisations demandent par lettre aux responsables politiques belges d'introduire un système de consigne efficace. Cette démarche fait suite au souhait des consommateurs belges, qui se prononcent à une majorité de deux tiers en faveur de l'introduction d'une consigne.
Dans toute la Belgique, les canettes et bouteilles en plastique sont toujours vendues sans consigne. Ainsi, de nombreuses bouteilles et canettes finissent dans la nature ou dans la rue. Ces emballages polluent notre environnement. C'est pourquoi plusieurs partis politiques, tels que Les Engagés - le parti de l'actuel ministre de l'environnement Yves Coppieters, ont promis la consigne à leurs électeurs. Sa prédécesseur, Céline Tellier (Ecolo), indiquait en mars dernier que c’était la dernière ligne droite avant l’introduction du système. Le gouvernement wallon avait validé son introduction avant les élections au niveau national. Mais en ce début 2025, l'introduction de la consigne se fait attendre.
Lettre
Au nom de 72 organisations, dont des Villes et Communes, des fédérations agricoles, de consommateurs et des associations de protection de l’environnement, l’Alliance pour la Consigne demande aujourd'hui aux hommes politiques, dans une lettre, d’introduire enfin un système de consigne efficace. La promesse faite par les politiciens de tout le pays d'introduire la consigne sur les bouteilles et les canettes doit maintenant être tenue : « Tous les éléments pour l'introduction des consignes sont enfin sur la table, c'est maintenant aux gouvernements de joindre l'acte à la parole », peut-on lire dans la lettre.
Ce n'est pas la première fois que cet appel est lancé aux hommes politiques par la société civile et les autorités publiques. Selon un sondage réalisé par Testachats, deux tiers des consommateurs belges sont favorables à l'introduction de la consigne. Les organisations agricoles sont également favorables à ce système, car leurs ruminants tombent malades ou meurent lorsqu’ils ingèrent des morceaux de ces bouteilles et canettes qui sont jetés dans leurs champs.
Politique
C'est aux régions qu'il revient d'introduire les consignes. Mais jusqu'à présent, les ministres régionaux et les parlementaires sont restés sourds à l'appel de la société en faveur de la consigne. Six mois après les élections, l’Alliance pour la Consigne est donc profondément déçue. Les mesures actuelles contre les déchets sauvages ne fonctionnent pas. Pourtant les nouvelles Déclarations de politique Régionale, s'il y en a, ne mentionnent pas la consigne. Entre-temps, du fait des nouvelles règles européennes en matière d’emballage (Directive Plastique à Usage unique, règlement emballage) de plus en plus de pays de l'UE introduisent la consigne. L'Autriche, par exemple, a lancé son système en ce début 2025. La Belgique est donc à la traîne en Europe.
La lettre a été rédigée par l’Alliance pour la Consigne - une coalition de plus de 1 300 organisations en Belgique et aux Pays-Bas qui luttent pour l’introduction d’une consigne efficace sur les canettes et bouteilles en plastique. La lettre a été signée par plus de 70 organisations de toute la Belgique.
Zwerfinator : Toujours plus d'emballages de boissons dans les rues en Belgique
Cet article a été rédigé par Dirk Groot, le Zwerfinator, l'un des co-fondateurs de l'Alliance pour la Consigne.
Aux Pays-Bas, une diminution considérable des emballages de boissons jetés dans la nature a été constatée suite à l'extension de la consigne sur les canettes et bouteilles en plastique. Ainsi, la quantité totale de déchets sauvages a également diminué. Ce phénomène se fait toujours attendre en Belgique. Début août 2024, Zwerfinator a réitéré ses recherches qu'il avait menées en Belgique en 2022. Il a constaté 25 % d’emballages de boissons en plus qu’en 2022.
L'étude
En mai 2022, le Zwerfinator a mené une analyse en Belgique. Ses recherches se sont étendues sur 47,1 kilomètres sur deux zones réparties sur le territoire : Bruxelles, Anvers, Merksem, Verviers, Liège, Machelen et Fléron. Le Zwerfinator a écrit à ce sujet dans cet article (version néerlandaise). En août 2024, il a réitéré l'expérience pour voir l'évolution de la situation.
La recherche s'est déroulée de la même manière que Zwerfinator le fait depuis des années aux Pays-Bas. Depuis 2019, le Rijkswaterstaat (agence gouvernementale en charge de la gestion des eaux) inclut également tous les six mois les chiffres de ses études dans les rapports destinés au secrétaire d'État et à la Chambre des représentants (Tweede Kamer).
À la fin de cet article vous trouverez une représentation des itinéraires recherchés.
Plus d’emballages de boissons qu’en 2022
En 2022, 2398 boissons ont été retrouvés, en 2024, 2990. Cela signifie que 592 boissons en plus ont été retrouvé, une hausse de 25%. Cette hausse a été causée par une hausse des bouteilles en plastique (+45%) et des canettes (+20%). Les autres emballages de boisson (carton de boisson, poches de boisson et bouteilles en verre) a augmenté de 13%.
Aux Pays-Bas, les canettes et bouteilles en plastique jetées dans les déchets ont diminué de 79 % ces dernières années. Voir cet article et le rapport de recherche associé.
Comparaison avec les Pays-Bas
En 2022, Zwerfinator a trouvé en moyenne 51,2 emballages de boissons par kilomètre, contre 63,5 en 2024. Avant l'expansion de la consigne aux Pays-Bas, les chiffres étaient similaires à ceux de la Belgique. La dernière fois que cela s’est produit, c’était en février 2023 à Amsterdam, juste avant l’introduction de la consigne sur les canettes. Après cette introduction, une très forte diminution des canettes et bouteilles dans la nature peut être constatée aux Pays-Bas.
L'étude réalisée en Belgique a également trouvé 12,4 cups par kilomètre. Aux Pays-Bas, Zwerfinator a trouvé jusqu'à présent 10,2 tasses par kilomètre lors de ses recherches en 2024. Ce chiffre montre que la quantité des autres déchets (que les canettes et bouteilles en plastique) diffère peu entre les Pays-Bas et la Belgique. Une grande différence est que 179 grandes bouteilles en plastique ont été trouvées. Aux Pays-Bas, ces bouteilles sont rarement trouvés dans les déchets sauvages car elles sont consignées depuis des années.
Pour comparaison fidèle avec les Pays-Bas, des recherches supplémentaires sont bien sûr nécessaires. La principale différence que cette comparaison entre les deux pays démontre est finalement qu'il y a désormais bien moins d'emballages de boissons (canettes et bouteilles en plastique surtout) dans les rues aux Pays-Bas. Malgré toutes les bonnes intentions, les campagnes de sensibilisation, de nettoyage et les amendes, ce qui se passait aux Pays-Bas avant l'introduction de la consigne se produit également en Belgique : la quantité d'emballages de boissons dans les déchets sauvages ne diminue pas et - au contraire - ne fait qu'augmenter.
Poubelles publiques
Les médias néerlandais ont beaucoup écrit sur les problèmes liés aux poubelles ouvertes pour récupérer les emballages consignés. Il s'agit d'un phénomène qui se produit principalement dans certains quartiers animés des grandes villes et qui se produit peu ou pas dans le reste du pays. Là-bas, les poubelles se remplissent bien moins vite et la quantité totale de déchets sauvages a également diminué.
Avant l'introduction de la consigne sur les canettes, de nombreuses poubelles débordaient partout aux Pays-Bas, ce qui occasionnait également des déchets sauvages supplémentaires. Une grande partie du contenu de ces poubelles était constituée de canettes et de bouteilles en plastique. Selon l'analyse des poubelles publiques du Zwerfinator, la quantité de canettes et de bouteilles en plastique dans ces poubelles a également diminué de 80 %.
Lors d'une recherche menée en Belgique en 2024, Zwerfinator a constaté de nombreuses poubelles débordantes, qui, à leur tour créent également des déchets sauvages. En Belgique également, les services communaux ne peuvent pas traiter correctement et à temps les grandes quantités de déchets dans les poubelles et dans les rues.
Lors de la campagne « Opération Overload » de 2022, les Plastic Avengers ont identifié le problème des poubelles débordantes et ont rédigé un rapport contenant des recommandations pour adresser ce problème. La Chambre des représentants a chargé la secrétaire d'État de commencer à travailler sur ces recommandations. Le 20 septembre, la conférence Plastic Avengers discutera de la manière dont ce problème peut être résolu grâce à des emballages meilleurs et plus intelligents.
Pour conclure
Cette recherche porte sur les déchets sauvages et non sur la collecte des déchets. En Belgique, les déchets plastiques sont collectés d'une manière différente qu'aux Pays-Bas et cela semble très bien fonctionner. Les gens déposent des sacs bleus contenant des déchets plastiques devant leur porte et la municipalité les récupère. Cependant, ce système ne fait rien contre les déchets sauvages. Les déchets sont principalement causés par la consommation "on-the-go", c'est-à-dire des déchets qui ne sont pas mis dans une poubelle ou un sac bleu séparé à la maison, mais qui finissent dans la poubelle publique ou dans la rue. Et les sacs bleus n’empêchent pas les déchets sauvages et ne les nettoient pas. La consigne, elle, le fait.
Pourquoi la consigne doit faire partie de l'accord de coalition flamand
Alors que nous attendons toujours la formation du gouvernement flamand et l'accord de coalition, l’Alliance pour la Consigne résume les raisons pour lesquelles la consigne doit figurer dans l'accord de coalition flamand. Il est temps de s'attaquer efficacement aux déchets sauvages, un sujet qui est sur la table depuis si longtemps. En bref : il est temps d’introduire la consigne!
Qu'est-ce qui pousse la Flandre à introduire la consigne ?
Zuhal Demir (N-VA) a donné son feu vert à la mise en place d'un système de consigne en 2025.
Zuhal Demir a déclaré dès Septembre 2022 sur Tafel van Vier : “La consigne est en effet inévitable. Des décennies de sensibilisation, de sanctions et de projets de récompense n'ont pas donné le résultat escompté d'une Flandre propre. Il faut agir. Grâce à la consigne, la Flandre, à l'instar des pays d'Europe du Nord, peut réduire considérablement le nombre de canettes et de bouteilles dans la nature”.
Il est temps de mettre cette promesse noir sur blanc en intégrant la consigne dans l'accord de coalition.
Les autres partis de la coalition veulent introduire la consigne
Vooruit déclare dans son programme : “Nous lutterons contre les déchets sauvages. Nous introduirons un système de consigne simple pour les canettes, les bouteilles en plastique et les gobelets réutilisables. Cela permettra non seulement d'assurer un recyclage de qualité, mais aussi de lutter contre les déchets sauvages “. Le CD&V veut également la consigne : "Pour réutiliser les déchets d'emballages de boissons comme matière première et pour prévenir les déchets sauvages, nous introduirons sans tarder un système de consigne classique".
La décision politique a été prise
Mais il ne s'agit pas seulement d'une discussion de bar. Il s'agit d'une décision politique. C'est ce qu'indique le nouveau Lokaal Materialenplan 2023-2030 de l'OVAM. La décision a été prise à la suite des mauvais résultats du suivi des déchets, qui ont montré que l'industrie n'a pas réussi à réduire les déchets de 20 % entre 2015 et 2022.
Tout le monde dit “oui” à la consigne
C'est ce que l’Europe et la société civile soulignent :
La consigne est inévitable en Europe : L'Union européenne impose aux États membres de l'UE d'introduire la consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes s'ils n'atteignent pas 90 % de collecte sélective de ces emballages d'ici à 2029. La consigne est le seul système qui permet d'atteindre cet objectif.
Les consommateurs aussi veulent la consigne : 2 consommateurs belges sur 3 sont favorables à la consigne : C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par Testachats. Ils préfèrent un système de consigne classique où les canettes et les bouteilles sont rapportées au magasin. Selon une large enquête menée auprès de 6 000 personnes, 9 Limbourgeois sur 10 sont favorables à l'introduction d'un système de consigne.
Plus de 1 300 partenaires disent “oui” à une consigne efficace : L’Alliance pour la Consigne compte plus de 1 300 partenaires qui travaillent ensemble à la mise en place d'un système de consigne efficace. Deux tiers des villes et communes flamandes sont membres de l’Alliance pour la Consigne et disent oui à un système de consigne efficace qui s'attaque réellement aux déchets sauvages. 205 Villes et Communes belges ont également appelé à l'introduction d'un système de consigne.
Les avantages de la consigne
La consigne permet de lutter efficacement contre les déchets sauvages
De nombreuses études et des mesures de terrain montrent l'effet de la consigne. La consigne peut réduire les déchets sauvages d'environ 33 %*. Dans d'autres pays, on constate également que la consigne contribue à réduire les déchets sauvages. Ainsi, aux Pays-Bas, l'introduction de la consigne sur les canettes a permis de réduire de 116 millions le nombre de ces canettes jetées dans la nature.
Mais les Pays-Bas ne sont pas le seul exemple : La Lettonie, la Slovaquie et le Danemark montrent tous de fortes diminutions des emballages consignés dans les déchets sauvages après l'introduction de la consigne.
La consigne pour un recyclage de meilleure qualité
Grâce à la consigne, il est possible de remettre en recycler en boucle fermée la quasi-totalité du plastique et de l'aluminium contenus dans les emballages de boissons. L'Allemagne en recycle 98 %. La Belgique, sans consigne, ne recycle que 65 % des bouteilles en plastique et canettes ; le reste est incinéré. Il n'est donc pas étonnant que plus de 80 % de la population soit favorable à la consigne.
La consigne comme tremplin vers le réemploi
La consigne est une étape nécessaire vers des produits réutilisables. Les emballages, car ils ont une valeur, sont retournés. Au lieu de les recycler, nous pouvons les réutiliser. C'est ce que nous faisons déjà avec les bouteilles de bière. Pour une économie réellement circulaire, nous avons besoin de la consigne.
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Pour notre alliance, la solution est claire : l'introduction d'un système de consigne en Belgique permet de lutter efficacement contre les déchets sauvages. La consigne doit donc faire partie de l'accord de coalition.