La Roumanie introduit une consigne sur les bouteilles et les canettes
Bonne nouvelle : la Roumanie introduit une consigne sur les bouteilles et les canettes à partir d'aujourd'hui, 30 novembre. La Roumanie devient ainsi le quatorzième pays d'Europe à introduire une consigne.
Les consommateurs reçoivent désormais 0,50 leu roumain (environ 0,10 €) pour chaque emballage vide qu'ils rapportent. Cela concerne les bouteilles en plastique et les canettes, ainsi que les bouteilles de bière, de vin et de spiritueux. Le retour peut se faire via des machines distributeurs automatiques en magasin, mais aussi manuellement en rapportant les bouteilles et les canettes à la caisse du magasin.
En début de semaine, le premier centre de collecte régional a été ouvert en Roumanie pour trier et recycler toutes les bouteilles et canettes. RetuRO Sistem Garanție Returnare SA, l’organisation responsable du système de consigne, prévoit d'ouvrir 16 autres centres similaires, chacun contribuant à transformer la Roumanie en un pays plus vert.
Les déchets ont longtemps été un problème en Roumanie pour lequel il ne semblait pas y avoir de solution. Avec l’introduction de la consigne, chaque bouteille ou canette rapportée est un pas vers une Roumanie plus propre.
Les Villes et Communes ne veulent pas d’un système de consigne dans l’espace public
Les collectivités locales ne veulent pas que le retour des emballages consignés se fasse par le biais de poubelles publiques. Selon le VVSG (Villes et Communes flamandes), ce système de consigne numérique n'a pas fait la preuve de son utilité. Les communes craignent également de devoir supporter une partie des coûts. Le VVSG en a informé la ministre flamande de l'Environnement, Zuhal Demir.
En 2015, l'Agence publique des déchets de Flandre (OVAM) a réalisé une étude approfondie sur les effets d'un système de consigne classique en Flandre, c'est-à-dire un système où la collecte passe par les supermarchés. L'itinéraire actuel, privilégié par l'industrie, ne passe pas par les magasins, mais par les espaces publics. Ce n'est pas encore suffisamment clair, le système de consigne numérique n'a pas été suffisamment testé et son impact économique, financier, social et environnemental n'a pas été suffisamment évalué.
L'objectif principal d'un système de consigne est de réduire le nombre de contenants de boissons jetés dans les poubelles. Selon le VVSG, les projets pilotes en cours sont insuffisants pour prendre une décision sur l'introduction de ce système numérique. L'une des principales préoccupations des autorités locales est la proposition de faire passer le retour des consignes par le domaine public. D'après les recherches menées par le secteur, il est inévitable que les coûts cachés finissent par retomber sur les collectivités locales, a déclaré Wim Dries, président du VVSG.
VVSG s'oppose à tout scénario dans lequel la reprise des emballages de boissons se fait par le biais de poubelles publiques ou de machines de reprise dans le domaine public et où les pouvoirs locaux devraient jouer un rôle dans la distribution du home-scanner. L'industrie devrait être entièrement responsable de l'introduction d'un système de consigne.
Dans tout système de consigne, les supermarchés devraient avoir un rôle à jouer en termes de reprise. Nous constatons que le scénario dans lequel la collecte via le sac PMC à domicile est combinée à la collecte via les supermarchés n'est pas exploré aujourd'hui", déclare Paul Macken, président d'Interafval, VVSG souligne qu'il y a encore un certain nombre de questions fondamentales dans le système de consigne numérique pour lesquelles il y a trop peu de réponses aujourd'hui. Il s'agit notamment de l'inclusion numérique, de la résistance à la fraude et de la protection de la vie privée. Ces questions doivent être résolues à court terme.
Le VVSG demande au Gouvernement flamand de respecter le calendrier qu'il s'est imposé, à savoir l'introduction d'un système de consigne en 2025. Ce système de consigne devrait avoir un impact efficace sur les déchets sauvages tout en permettant une meilleure collecte des emballages de boissons. L'industrie de l'emballage et le secteur de la distribution devraient en être pleinement responsables.
VSSG 16-11-2023 Loes Weemaels - Chargée de projet déchets d'emballage VVSG
La Belgique optera-t-elle pour une consigne classique ou numérique sur les canettes et les bouteilles en PET ?
La Belgique souhaite introduire un système de consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes en 2025 afin de réduire les déchets sauvages. Deux consommateurs sur trois sont favorables à un tel système, pour autant qu'il s'agisse d'une consigne classique. Selon notre enquête, la consigne numérique est peu appréciée.
D'ici 2025, notre pays souhaite introduire une consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes. Il s'agirait de payer une petite somme en plus du prix d'une canette de boisson ou d'une bouteille en PET, somme que l'on récupère lorsque l'on rapporte l'emballage vide.
C'est une bonne idée pour lutter contre les déchets sauvages, mais il faut d'abord que les différentes régions se mettent d'accord sur le système qu'elles veulent mettre en place : une consigne classique avec des points de collecte physiques ou un système numérique avec des codes comme les codes QR sur les emballages et les poubelles. Nous préférons le système classique, et notre enquête montre également que les consommateurs soutiennent davantage le système classique tel que nous le connaissons déjà pour les bouteilles de bière en verre.
Deux Belges sur trois sont favorables à la consigne
En tant que membre de l’Alliance pour la Consigne, Testaankoop plaide depuis des années en faveur de la consigne des bouteilles et canettes en PET, et les consommateurs le demandent également. Deux consommateurs sur trois sont favorables à un tel système, selon des enquêtes antérieures et à nouveau selon notre récente enquête auprès d'environ 1 250 personnes. Un sur quatre est (plutôt) contre.
Près de neuf personnes sur dix sont disposées à conserver et à rapporter les emballages vides dans un point de collecte, bien que cette disposition diminue sensiblement en fonction de la distance. La somme de 0,10 euro semble déjà idéale pour que l'effort en vaille la peine.
Mais pas numérique
Toutefois, le soutien du public diminue considérablement si l'on opte pour un système numérique. Moins de la moitié des personnes interrogées sont prêtes à télécharger une application sur leur smartphone qui leur permettrait de gérer la consigne. Cette proportion tombe encore à un sur cinq si l'application exige la géolocalisation et les coordonnées bancaires.
Les personnes âgées sont particulièrement peu enthousiastes. Le respect de la vie privée et les compétences numériques (ou l'absence de compétence numérique) semblent être des obstacles importants. Les scanners à domicile pourraient apporter une solution à ce problème. La manière dont cela fonctionnera concrètement n'est pas encore claire.
Avantages et inconvénients de la consigne numérique
La Flandre, en particulier, semble actuellement intéressée par un système numérique dans lequel chaque bouteille et chaque canette recevrait son code unique. Celui-ci devra être scanné par le smartphone ou le scanner à domicile, ainsi que la poubelle, le sac PMC ou le distributeur automatique où vous déposez les déchets, après quoi la consigne apparaîtra automatiquement sur votre compte.
Les plus
Pas besoin de collecter les emballages à domicile
Le système de sacs PMC bleus peut rester inchangé.
Les moins
Les poubelles et les sacs PMC doivent être mis à jour avec les codes.
Les poubelles publiques devraient être réparties entre les déchets résiduels, les canettes et les bouteilles en PET.
Pas de contrôle
Possibilité de fraude
Tout le monde ne dispose pas d'un smartphone ou n'est pas suffisamment familiarisé avec les technologies numériques.
Questions relatives à la protection de la vie privée (partage des coordonnées bancaires et de la localisation)
Testachats veut une consigne classique pour les canettes et les bouteilles en PET
Testachats estime qu'une consigne sur les canettes et les bouteilles est le meilleur moyen de réduire la quantité de déchets dans la nature. Seulement, nous avons encore beaucoup de questions sur le système numérique. Il est clair que tous les problèmes potentiels sont loin d'avoir été résolus.
Toutefois, l'objectif est de décider d'ici la fin de l'année 2023 si la Belgique optera pour le système de consigne numérique ou le système classique, afin qu'il puisse être effectivement mis en place en 2025.
Un système classique accessible à tous
Nous préférons un système classique, que tout le monde connaît déjà grâce aux bouteilles de bière, qui est accessible à tous et qui laisse le moins de place possible à la fraude et aux atteintes à la vie privée. D'autres pays européens suivent actuellement cette voie traditionnelle.
Genk, première ville à essayer la consigne de 2025
Le 20 octobre, l'Alliance pour la Consigne était à Genk. Devant le centre commercial Shopping 1, nous avons montré aux citoyens à quoi pourrait ressembler un système de consigne belge efficace en 2025. Avec notre machine à déconsigner ambulante, nous avons montré à quel point il est simple de récupérer sa consigne. C'est un système qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux pays européens, dont l'Allemagne, la Lettonie et la Suède. C'est aussi exactement le système que nous avons en Belgique pour de nombreuses bouteilles de bière en verre.
Le maire de la ville de Genk, Wim Dries, a sonné le coup d'envoi en étant le premier à déposer une bouteille dans la machine. Genk - ainsi que plus de 200 autres villes et municipalités flamandes - est d'ailleurs membre de l'alliance et a souligné l'importance d'un système accessible à tous, qui contribue à lutter contre les déchets sauvages et qui ne place pas la responsabilité du système sur les autorités locales.
Un message clair a été porté : la reprise doit se faire dans les magasin eux-mêmes. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la transition vers une économie véritablement circulaire, dans laquelle les magasins reprennent les emballages et peuvent plus facilement passer à des solutions réutilisables.
Les citoyens pouvaient déposer leurs bouteilles à Genk, tester le système et tenter de gagner un prix en même temps.
Souhaitez-vous également que l'Alliance pour a Consigne vienne dans votre ville avec sa machine à déconsigner ambulante ?
Nous entrons dans des mois importants avec l’Alliance pour la Consigne. Les gouvernements régionaux ont tous trois annoncé qu'il y aurait une consigne en Belgique en 2025, bien qu'on ne sache pas encore exactement quel système sera mis en place. Nous voulons garder les politiciens éveillés et leur rappeler leurs promesses : nous voulons un système de consigne qui s'attaque efficacement aux déchets sauvages dès 2025. C'est pourquoi nous relançons notre campagne de posters Yes We Can.
Par le passé, nous avons déjà mené une campagne avec des affiches personnalisées Yes We Can aux Pays-Bas et en Belgique. Cette campagne a connu un grand succès et a contribué à la mise en place du système de consigne aux Pays-Bas.
Nous avons donc travaillé sur un nouveau look pour les affiches, adapté à la situation belge actuelle. L'idée de la campagne d'affichage est que chaque partenaire de l’Alliance pour la Consigne reçoive gratuitement deux images personnalisées. La première image est un poster A3 vertical, idéal pour être imprimé et accroché à un endroit visible. La seconde image est une image horizontale idéale pour Twitter (maintenant X) et Facebook. Les visuels personnalisés peuvent être utilisées et diffusées librement dans des newsletters, sur des sites internets ou dans des magazines.
En 2025, selon les gouvernements belges, une consigne sera instaurée sur toutes les bouteilles en plastique et canettes. Mais quel système allons-nous utiliser ? Le vendredi 1er décembre, nous vous invitons à une présentation des dernières nouvelles concernant la consigne.
Chloé Schwizgebel de Recycling Netwerk Benelux et Laura Claeys de Test Achats partageront les dernières perspectives avec vous : entre autres éléments, elles présenteront une étude sur la consigne numérique et une enquête auprès des consommateurs belges sur leur système de consigne préféré. Nous voulons vous tenir au courant du débat sur la consigne.
Tous les partenaires de l’Alliance en Belgique ont reçu un email d'invitation, alors vérifiez votre boîte mail ! Si vous souhaitez participer et n'êtes pas encore membre de l'Alliance de la Consigne, rejoignez-nous dès aujourd'hui via notre site internet !
Bons baisers de l'Alliance pour la Consigne
Pendant cinq semaines, les décideurs politiques ont retrouvé, chaque semaine, une carte postale sur la consigne dans leur boîte aux lettres. L'objectif ce ces cartes était de leur rappeler que nous attendons toujours un système de consigne adapté pour la Belgique. Aux Pays-Bas, en Allemagne, en Islande, en Lettonie, en Lituanie, en Norvège, en Finlande et en Estonie, les canettes et les bouteilles peuvent déjà être rapportées au magasin. Quand ajouterons-nous la Belgique à cette liste ?
Chaque semaine, la carte postale indique un élément de ce qui fait un système de consigne performant. Le système doit s'attaquer efficacement aux déchets sauvages et être accessible à tous les membres de la société (et ne peut donc pas avoir des barrières numériques inutilement compliquées). Nous espérons également que ce système constituera un tremplin vers davantage d’emballages de boissons réutilisables.
En envoyant des cartes postales, l’Alliance pour la Consigne espère qu'un accord politique sera bientôt trouvé, afin que nous puissions nous préparer pour un système effectif en 2025.
Souhaitez-vous également partager l'une de nos cartes postales sur vos médias sociaux ? Vous pouvez les retrouver en cliquant sur le bouton ci-dessous.
N'oubliez pas de taguer votre ministre (Zuhal Demir, Céline Tellier ou Alain Maron), supermarché ou producteur de boissons préféré !
#ConsigneYesWeCan
La décision de la Wallonie en faveur de la consigne en 2025 donne des ailes à la campagne de l’Alliance pour la Consigne
Afin de réduire les déchets et de rendre les emballages de boissons plus durables, les trois régions souhaitent introduire une consigne en 2025 au plus tard. La Wallonie a franchi aujourd'hui une étape importante vers l'introduction de cette consigne en décidant que les consommateurs devront pouvoir rapporter leurs bouteilles en plastique et les canettes en magasin et ainsi se faire rembourser.
L’Alliance pour la Consigne soutient cette décision, qui permettra à l'ensemble de la population belge de lutter contre les déchets sauvages. Cela en donnant une valeur à l’emballage et en permettant aux consommateurs de rapporter leurs emballages vides en magasin. L'Alliance invite tous les hommes politiques ainsi que les entreprises belges à travailler de manière constructive à l'introduction de la consigne dans l’ensemble de la Belgique.
L’Alliance pour la Consigne plaide en faveur de la consigne depuis des années
De la côte flamande au plus petit village de Wallonie en passant par les rues de Bruxelles, tout le monde en a marre des déchets sauvages. Plus de 80% des belges souhaitent l’introduction d’une consigne. Même l’industrie - Fost Plus, Comeos et Fevia -, longtemps fortement opposés à la consigne, soutient désormais son introduction pour 2025. L'Alliance pour la Consigne grandit de jour en jour et compte aujourd'hui plus de 1 300 partenaires avec une demande simple : introduire une consigne sur les canettes et les bouteilles en 2025 et nettoyer notre pays.
Vers une consigne nationale en 2025
La Wallonie affirme sa préférence vers un système de consigne ‘classique’, similaire à celui qui marche bien dans les autres pays Européens, où les consommateurs peuvent rapporter leur emballage vide en magasin pour y récupérer leur consigne. La Flandre et la Région de Bruxelles-Capitale avaient déjà annoncé vouloir un système national.
Les regards se tournent maintenant vers la Flandre. La ministre flamande Zuhal Demir a décidé en décembre 2022 d’introduire une consigne sur les canettes et bouteilles en plastique dans la région en 2025. La région flamande réalise actuellement des projets pilotes pour savoir de quel type de consigne il s'agira : la consigne que nous avons déjà sur les bouteilles de bière avec laquelle les consommateurs récupèrent leur consigne en magasin, ou l’alternative numérique proposée par l’industrie. Une décision finale de la ministre Zuhal Demir est attendue d’ici fin 2023. L’Alliance pour la Consigne espère que tous les gouvernements diront alors “Yes We Can !” à une consigne belge efficace et accessible à tous pour 2025.
L’Alliance pour la Consigne restera mobilisée jusqu’au bout
Comme elle l’a fait jusqu’aux succès de l’introduction d’une consigne sur les canettes et petites bouteilles aux Pays-Bas, l'Alliance pour la Consigne compte bien continuer à soutenir l’introduction d’une consigne belge jusqu’au bout. Pour cela, cette dernière lance également une nouvelle campagne cet été : des cartes postales sur la consigne, adressées aux ministres et députés.
Mais ces cartes postales ne sont que le coup d'envoi d'une nouvelle campagne de l’Alliance pour la Consigne. De nouvelles mobilisations suivront à grande échelle les prochains mois avec un nombre toujours grandissant de partenaires. "Nous continuerons à faire campagne jusqu'à ce que la dernière canette et la dernière bouteille soient rapportées", a-t-elle déclaré.
L’Alliance pour la consigne célèbre la consigne sur les canettes et revient sur une collaboration unique
A partir du samedi 1er avril, il y aura une consigne sur les canettes aux Pays-Bas ! L’Alliance pour la Consigne se réjouit et est reconnaissante d'avoir contribué à cette deuxième victoire pour l'environnement en s'associant à ses 1 300 partenaires très divers. Elle est fière de ce succès et de cette collaboration unique, et demande instamment au gouvernement de veiller à ce que le système de consigne fonctionne de manière optimale.
L’Alliance pour la Consigne : la voix de la société
Depuis novembre 2017, l’Alliance pour la Consigne néerlando-belge plaide en faveur de l'introduction de la consigne sur les canettes et toutes les bouteilles en plastique, tant aux Pays-Bas qu'en Belgique. À sa création, l'Alliance comptait 21 membres. Ce nombre a rapidement et spectaculairement augmenté pour atteindre plus de 1 300 entreprises, organisations et autorités locales.
Grâce à l’Alliance pour la Consigne, l'appel de la société en faveur de la consigne a été réuni, obtenant enfin un visage et une voix. L'alliance est rapidement devenue un acteur officiel dans le débat néerlandais sur la consigne. Les députés ont souvent fait référence à l’Alliance pour la Consigne dans les débats pour contrebalancer le lobby de l'industrie, qui préférait ne pas voir de consignes sur les bouteilles et les canettes.
Outre quelques grands noms, dont l'Association des consommateurs, LTO, ASN Bank et Ekoplaza, et le grand nombre de municipalités néerlandaises (98%), la diversité des membres a également énormément contribué au poids de l'Alliance (voir encadré 1). La consigne s'était auparavant caractérisée comme un dossier qui divisait, mais, avec l'Alliance, un mouvement unanime rassemblant un mélange unique d’acteur s’est formé. Le fait que des organisations environnementales et d’agriculteurs aient adhéré à l'alliance a d’ailleurs été considéré par beaucoup comme unique.
Encadré 1 - Quelques-uns des partenaires de l'Alliance pour la Consigne
Municipalités, provinces, compagnies des eaux, services environnementaux et de nettoyage, salles de spectacles, groupes religieux, banques durables, fermes, syndicats, psychologues, coachs, boutiques en ligne et magasins durables, associations sportives (de plein air), organisateurs de festivals, agences de publicité et de communication, architectes, avocats et juristes, conseillers hypothécaires, gestion des forêts, fondations pour les papillons et les abeilles, parcs animaliers, campings, partis politiques de jeunes, coopératives énergétiques, clubs rotariens, fondations pour la protection des animaux... associations de voyageurs, entreprises de vêtements, conseillers financiers, ramasseurs de détritus, herboristes, cabinets dentaires, acteurs de théâtre, designers, concepteurs de jardins, conseillers en assurance, magasins sans emballage, recycleurs, physiothérapeutes, organisations de consommateurs, collèges et universités, associations caritatives, services de nettoyage, musiciens, centres environnementaux, musées, organisations de défense des droits de l'homme, studios de cuisine, ingénieurs, domaines, jardins d'enfants, garderies, entreprises informatiques, organisations environnementales, fédérations d'agriculteurs, et bien d'autres encore.
En action pour les canettes consignées, Yes We Can !
En novembre 2020, 3 ans après sa création, l'Alliance devient bien plus qu'une plateforme de soutien à la consigne : ses membres se lancent dans l'action pour les consignes sur les canettes. La décision concernant la consigne sur les petites bouteilles a déjà été prise en avril 2020, mais la décision concernant les canettes est reportée aux élections, qui seront décidées par le nouveau gouvernement. L’Alliance pour la Consigne lance sa campagne "La consigne, Yes We Can !". Les entreprises, organisations et municipalités participantes utilisent des affiches colorées pour encourager Stientje van Veldhoven (D66), alors secrétaire d'État, à décider d'une consigne sur les canettes avant les élections. Les députés Cem Laçin (SP), Carla Dik-Faber (ChristenUnie) et même Maurits von Martels (CDA) ont également participé à l'opération, encourageant Van Veldhoven dans des vidéos pour qu'elle prenne la décision elle-même, ce qui s'est produit. Le 30 juin 2021, Mme Van Veldhoven et l’Alliance pour la Consigne ont célébré le début de la consigne sur les bouteilles et la décision concernant les canettes sur la plage de Scheveningen (photo). La consigne, Yes We Did It !
Collecte en supermarché, s'il vous plaît !
Par la suite, les contributions de divers partenaires de l'alliance, tels que les municipalités, les services de nettoyage, Zwerfinator, Natuur & Milieu, Recycling Netwerk Benelux et l'association des consommateurs, contribueront également à faire en sorte que les consommateurs puissent bientôt simplement déposer leurs canettes dans les supermarchés, comme n'importe quel autre emballage consigné. L'industrie avait auparavant proposé que les consommateurs fassent un détour par une machine à déconsigner en plein air pour y déposer leurs canettes, mais elle a retiré ce projet peu favorable aux consommateurs sous la pression sociale et politique. Le supermarché Ekoplaza, qui a annoncé qu'il accepterait les canettes dans ses magasins, a également joué un rôle important à cet égard.
Plus de David contre Goliath
Avec tant d'autres, l’Alliance pour la Consigne a contribué à la mise en place d'une consigne sur les canettes à partir de samedi. Pendant longtemps, nous avons eu l'impression d'être David contre Goliath sur la question de la consigne : quelques défenseurs francs ont fait de leur mieux, mais ils ont dû se battre contre le puissant et riche monde des affaires. Mais l'expérience du dossier Consigne montre aujourd'hui que lorsque la société s'unit et se fait entendre, cela peut vraiment faire la différence. Nous espérons que cela donne de l'espoir à tous ceux qui travaillent sur de meilleures politiques environnementales, et même sur d'autres questions sociales.
L'action du gouvernement
La grande victoire tant attendue a été remportée sur les bouteilles et, à partir de samedi, sur les canettes. Il appartient maintenant au gouvernement de veiller à ce que le système soit mis en place de manière optimale, afin que la promesse de la consigne puisse être tenue et qu'elle connaisse le même succès que dans d'autres pays. Car ce n'est pas le cas actuellement. Par exemple, il est important que les consommateurs qui achètent une bouteille ou une canette et paient une consigne puissent récupérer leur argent, que le montant de la consigne soit plus élevé et que les entreprises ne puissent plus échapper à la consigne.
En Belgique
En tant que coopération néerlando-belge, l’Alliance pour la Consigne plaide en Belgique pour la mise en place d'un système de consigne sur toutes les bouteilles et canettes en plastique d'ici 2025. Ce faisant, elle encourage les gouvernements régionaux belges à s'inspirer de l'expérience néerlandaise et à mettre en place un système efficace dès le départ.
La Belgique a toutes les cartes en main pour avoir le meilleur système de consigne
Ce samedi 1er avril, après 20 ans de bataille, les canettes feront enfin partie du système de consigne néerlandais. Il s'agit d'une grande réussite rendue possible grâce au soutien de la société civile et de nombreux partis politiques. Et nous sommes fiers de dire que cette victoire est aussi largement due aux 1 300 partenaires de l'Alliance qui ont soutenu, tant aux Pays-Bas qu'en Belgique, cette introduction à travers nos différentes campagnes et actions.
La victoire d'une alliance soudée
Aux Pays-Bas, la secrétaire d'État Stientje van Veldhoven (D66) a pris en 2018 la décision de mettre en place une consigne sur les petites bouteilles en plastique, qui a débuté le 1er juillet 2021. L'extension du système aux canettes, qui devait avoir lieu le 31 décembre 2022 mais a été repoussée par l'industrie, débutera finalement ce samedi 1er avril. Le système néerlandais s'aligne ainsi sur la plupart des autres systèmes européens qui incluent déjà les canettes.
Il s'agit d'une grande réussite qui a été largement soutenue par les multiples actions et le soutien de plus de 1 300 partenaires de l'Alliance, tant aux Pays-Bas qu'en Belgique. En Belgique, plus de 50 % des municipalités belges, ainsi que des ONG et des entreprises, sont rassemblées derrière le drapeau de l'Alliance. La campagne Yes We Can que nous avons lancée pour soutenir l'introduction de la consigne dans les deux pays a été largement soutenue. Ce soutien massif a certainement pesé sur la décision des Pays-Bas d'introduire une consigne sur les canettes.
Malgré cette grande réussite, il est important de rappeler que le chemin vers un système complet aux Pays-Bas n'a pas été facile et que le système néerlandais doit encore être amélioré pour devenir l'un des systèmes les plus performants et obtenir tous les bénéfices environnementaux qu'un tel système peut apporter.
Enseignements tirés de l'expérience néerlandaise
Nous avons observé certains défauts dans la conception et la mise en œuvre du système néerlandais qui ont eu des conséquences sur son efficacité depuis son lancement pour les petites bouteilles en plastique - tels qu’une diminution significative mais pas optimale de ces bouteilles dans les déchets sauvages. Ces défauts devraient également avoir un impact sur l'efficacité de la consigne sur les canettes.
La bonne nouvelle, c'est que la Belgique, en mettant en place son système de consigne sur toutes les bouteilles en plastique et les canettes, peut tirer des leçons de l'expérience de ses voisins. Elle peut ainsi introduire un système efficace dès son lancement en 2025 et rester fidèle à son image de championne de la gestion des déchets ménagers. Voici quelques enseignements à tirer du système néerlandais.
Inscrire une obligation de reprise dans la législation sur la consigne. La législation néerlandaise sur la consigne ne prévoit pas d'obligation de reprise, ce qui est une pratique courante dans tous les systèmes européens les plus performants. En l'absence d'une telle obligation, l'industrie a perdu beaucoup de temps avec son propre plan expérimental de collecte des canettes via des machines placées à l'extérieur des supermarchés. Ce faisant, ils ont tenté de mettre en œuvre une alternative au modèle bien connu du retour en point de vente, qui n'a été vu nulle part ailleurs dans le monde. Ce plan ne s'étant pas avéré concluant, l'industrie a unilatéralement déclaré qu'elle avait besoin de plus de temps pour étendre le système aux canettes, retardant ainsi son introduction de trois mois.
En outre, sans obligation de reprise, les consommateurs ne peuvent pas non plus se faire rembourser dans certains points de vente tels que les cinémas ou les stations-service, ce qui rend le système moins pratique pour eux. Une solution simple à ce problème est d'inclure cette "obligation de reprise" dans la législation sur la consigne, qui assure que tous les points de vente reprennent les emballages consignés et restituent la consigne aux consommateurs. Cette obligation peut bien sûr être assortie d'une exemption pour les petits détaillants. Il est essentiel que les consommateurs puissent récupérer leur argent dans tous les points de vente, car cela les encourage à adopter un comportement positif.
Mettre en œuvre un système complet dès le départ. L'approche par étape de l'introduction du système aux Pays-Bas - d'abord sur les petites bouteilles en plastique, puis sur les canettes - s'est avérée inutilement complexe et a ouvert la porte à de nombreux problèmes de mise en œuvre. Non seulement l'industrie a dû modifier deux fois l'organisation et la communication du système, mais les consommateurs ont également dû adopter deux fois de nouveaux comportements positifs. C'est pourquoi nous recommandons l'introduction d'un système complet sur toutes les bouteilles en plastique et les canettes, grandes et petites, dès le début du système, afin de le rendre plus simple et plus clair. En outre, un champ d'application plus large des emballages inclus limite également le risque que les producteurs changent les matériaux de leurs emballages vers des matériaux sur lesquels la consigne ne porte pas.
Veiller à ce que le montant de la consigne soit suffisamment élevé. Un montant de consigne suffisamment élevé envoie un signal fort aux consommateurs, les aidant à adopter de nouveaux comportements et les encourageant à retourner l'emballage pour récupérer leur consigne (Eunomia, 2012). En effet, puisque l'emballage a encore une valeur, il ne se retrouve pas parmi les déchets sauvages. Les Pays-Bas ont opté pour une consigne de 15 centimes pour les petites bouteilles en plastique et les canettes, ce qui est inférieur au montant existant pour les grandes bouteilles (25 centimes). Comme ce sont précisément ces petits types d'emballages, davantage consommés "on-the-go", qui finissent le plus souvent dans les déchets, il faut une incitation financière efficace pour que les consommateurs les rapportent. En Allemagne, la taxe sur les emballages de boissons est de 25 centimes d'euro et 98 % des emballages sont rapportés.
Mettre en place un système belge pour qu'il soit couronné de succès
En s'appuyant sur l'expérience de ses voisins néerlandais et d'autres pays, la Belgique a toutes les cartes en main pour introduire le système de consigne le plus performant d'Europe dès son lancement en 2025. Elle pourra alors enfin s'attaquer sérieusement à la question des emballages dans les déchets et œuvrer en faveur d'une économie véritablement circulaire, en permettant un recyclage de meilleure qualité et en ouvrant la porte aux systèmes de réemploi. La consigne en Belgique, Yes We Can !