Pourquoi ?

Aux Pays-Bas, nous avons 3,3 milliards de raisons. Pour la Flandre, 2,1 milliards. C'est le nombre de canettes et de bouteilles qui sont consommées chaque année. Chaque gorgée en plus contribue à des déchets supplémentaires. La consigne est le premier pas vers l'élimination des emballages jetables.

Moins de déchets
sauvages

Nous voulons aussi un environnement propre

Nos rues, nos parcs, nos collines et nos rivières sont pleins de déchets sauvages. Plus de 40 % de nos déchets sont des bouteilles et des canettes. Si elles valaient quelque chose, elles seraient ramassées et rapportées. Et plus jamais abandonnées. À l'étranger, la consigne a déjà permis de réduire de 90 % les emballages de boissons qui traînent.

Moins de coûts 
de nettoyage

Nous préférons investir dans la prévention plutôt que dans le nettoyage

Nous dépensons des millions d'euros chaque année pour garder nos villes et nos communes propres. Les campagnes de sensibilisation coûtent des fortunes mais n'ont que peu d'effet. Avec la consigne, nous réduisons de moitié les déchets sauvages, nous diminuons les coûts de nettoyage et nous avons besoin de vider les poubelles publiques moins souvent.

Moins de souffrance
animale

Nous voulons mieux protéger les animaux

Les animaux de nos pâturages, de nos réserves naturelles et de nos océans paient le prix fort pour notre consommation d’emballages à usage unique. Nos vaches meurent à cause de morceaux de canettes tranchants dans leur nourriture. Les baleines s'échouent sur le rivage l'estomac rempli d'emballages vides. Les microplastiques empoisonnent également nos poissons, nos crustacés et nos oiseaux.

Un meilleur
recyclage

Nous ne voulons plus perdre de ressources précieuses

Grâce à la consigne, il est possible de remettre en recycler en boucle fermée la quasi-totalité du plastique et de l'aluminium contenus dans les emballages de boissons. L'Allemagne en recycle 98 %. La Belgique, sans consigne, ne recycle que 65 % des bouteilles en plastique et canettes ; le reste est incinéré. Il n'est donc pas étonnant que plus de 80 % de la population soit favorable à la consigne.

Vers une économie
circulaire

Nous ne voulons plus de produits à usage unique

La consigne est une étape nécessaire vers des produits réutilisables. Les emballages, car ils ont une valeur, sont retournés. Au lieu de les recycler, nous pouvons les réutiliser. C'est ce que nous faisons déjà avec les bouteilles de bière. Pour une économie réellement circulaire, nous avons besoin de la consigne.

Respect
du climat

Nous ne voulons plus attendre

La consigne réduit les émissions de gaz à effet de serre. Nous brûlons moins de déchets et devons extraire moins de ressources. Le recyclage des canettes consomme 95 % d'énergie en moins que la fabrication de canettes neuves. Le plastique recyclé réduit également la consommation d'énergie de 60 %. C’est essentiel, car les morceaux de plastique émettent du méthane s’ils se décomposent dans la nature.

Q&A

Qu'est-ce que la consigne ?
Lors de la vente de chaque bouteille ou canette, un supplément est facturé, par exemple 25 centimes. Les consommateurs récupèrent ces 25 centimes lorsqu’ils rapportent l’emballage vide. Ceux qui jettent leurs déchets dans la nature perdent ce montant. Ceux qui ramassent des déchets dans les rues sont récompensés pour leur action.
Quel est l’impact observé de la consigne à l'étranger ?
Plus de 50 pays et régions ont déjà introduit la consigne : de la Suède à l’Australie et de l’Allemagne à la Californie. Ces pays luttent efficacement contre les déchets sauvages et sont en mesure de recycler plus de 90 % de leurs canettes et bouteilles en PET. Ces systèmes sont rentables et juridiquement solides. Il ne nous reste plus qu’à les imiter.
Y a-t-il encore des gens qui s'opposent à la consigne ?
Plus de 80 % des Néerlandais et des Belges sont favorables à la consigne. L’Alliance pour la Consigne compte aujourd’hui plus de 1300 partenaires (lien vers Qui ?) et s’agrandit tous les mois. Le soutien est donc majoritaire. Ce sont surtout les producteurs de boissons non alcoolisées et les supermarchés qui tentent de retarder le plus possible l’introduction d’un système de consigne.
Qu'est-ce que la consigne “classique" ?
Tous les points de vente sont obligés de reprendre les emballages vides qu’ils vendent. Il s’agit donc d’un système facile à mettre en place. Il s’agit du système le plus populaire et le plus performant au monde. Les commerçants reprennent les emballages à la caisse ou installent une machine de déconsignation.
Quel est l'impact pour les points de vente ?
La récupération des emballage demande un certain temps et une logistique spécifique. Les distributeurs automatiques ont un coût. Mais les commerçants perçoivent des frais de manutention pour chaque emballage récupérer. Ils peuvent donc en tirer un bénéfice à long terme. Pour les petits commerçants, la consigne créen également du trafic et un chiffre d’affaires supplémentaires dans le magasin. Dans de nombreux pays, les petits points de vente tels que les kiosques ou les food trucks peuvent être exemptés de l’obligation de retour et le joindre de manière volontaire.
Comment le système est-il financé ?
La facture est à la charge du pollueur. Les producteurs de boissons paient une taxe pour chaque emballage jetable qu’ils mettent sur le marché. À cela s’ajoute la valeur de la vente des matières premières. L’aluminium et le plastique collectés sont de grande qualité et peuvent être vendus pour fabriquer de nouveaux emballages. Enfin, il y a les recettes provenant de la consigne des emballages qui ne sont pas retournés.
Pourquoi n'y a-t-il toujours pas de consigne en Belgique ?
En Belgique, les déchets continuent d’augmenter chaque année, au grand dam de tous. Après 20 ans d’inertie politique, il n’y a toujours pas de consigne sur les canettes et les bouteilles en plastiques. Il y a pourtant des signes d’espoir en ce moment. Les gouvernements bruxellois et wallon ont inclus la consigne dans leurs accords de coalition. La ministre flamande de l’environnement, Zuhal Demir, pense également que la consigne est inévitable. Un système numérique est testé en Flandre en 2023.
Qu'est-ce que la consigne numérique ?
En Flandre, l’industrie teste un système de consigne numérique en 2023. Avec ce système, tous les emballages de boisson sont équipés d’un QR-code unique qui sera activé lors de la vente. Les consommateurs devront scanner à la fois le code figurant sur l’emballage et le code figurant dans le sac bleu qu’ils utilisent à la maison ou dans la poubelle qu’ils déposent à l’extérieur. Grâce à ce double scan avec le smartphone, la consigne est reversée sur un compte bancaire connecté. Il s’agit d’un concept alternatif qui n’a encore été introduit avec succès dans aucun pays.
Quelles sont les craintes liées à la consigne numérique ?
1/ La fracture numérique. Tous les citoyens ne disposent pas d’un smartphone, d’une application bancaire ou même d’une connection internet.
2/ Incertitude sur les impacts environnementaux. Une diminution des déchets sauvages n’est pas garantie.
3/ Pas de meilleur qualité des déchets triés. Tout est regroupé dans le même sac et la même poubelle publique.
4/ Pas d’évolution vers des emballages réutilisables.
5/ Compliqué et irréalisable à court terme. C’est un véritable défi de développer une application qui fonctionne et d’équiper tous les emballages (surtout les canettes), les poubelles et les sacs de codes uniques.
6/ Atteinte à la vie privée
7/ Sensible à la fraude
Comment le système de consigne néerlandais peut-il encore s'améliorer ?
1/ Augmenter le montant de la consigne à 25 centimes d’euro. Une consigne de 15 centimes pour les canettes et les petites bouteilles est trop faible et pas assez motivante.
2/ Un droit de remboursement pour les consommateurs. Dans de nombreux points de vente, il n’est pas possible de récupérer la consigne lorsque l’on veut rendre sa bouteille ou sa canette. Pensez aux cinémas, aux pharmacies, aux gares, aux universités et aux parcs d’attractions.
3/ Il y a trop peu de suivi et de contrôle de la part du gouvernement. Les entreprises ne sont pas aussi motivées à mettre en place un système efficace. Après tout, un faible taux de retour se traduit pour elle par un gain financier : elles doivent alors payer moins de consigne.
Quels sont les critères d'un bon système de consigne ?
1. Le droit au remboursement : les consommateurs récupèrent leur argent dans tous les points de vente et supermarchés, sans obstacles numériques. L’obligation de collecte doit pour cela être inscrite dans la loi.
2. Une consigne sur toutes les canettes et bouteilles en plastique jusqu’à 3 litres. Le système est plus clair pour les consommateurs s’il n’y a pas d’exceptions.
3. Transparence du système de consigne et implication des différents acteurs de la société.
4. Un montant de consigne suffisamment élevé, d’au moins 20 centimes d’euro, y compris pour les petits emballages.
5. Un tremplin vers le réemploi : le système doit encourager les fabricants à passer aux emballages réutilisables.
Comment garantir une (meilleure) consigne ?
Encouragez nos ministres à agir. Faites adhérer votre ville ou commune, votre entreprise ou votre organisation à l’Alliance pour la Consigne. Collectez les déchets sauvages et demandez aux producteurs de boissons non alcoolisées d’améliorer leurs emballages. Partagez nos campagnes sur vos médias sociaux.

Suivez notre campagne aussi sur les réseaux sociaux

Pourquoi voulez-vous un système de consigne?

Contacter

Une question sur l’alliance ?
info@statiegeldalliantie.org
  
Contact pour la presse
pers@statiegeldalliantie.org

Restez informé

Abonnez-vous à notre newsletter
Loading

Join the revolution!

#ConsigneYesWeCan