Pourquoi la consigne doit faire partie de l'accord de coalition flamand 

Alors que nous attendons toujours la formation du gouvernement flamand et l'accord de coalition, l’Alliance pour la Consigne résume les raisons pour lesquelles la consigne doit figurer dans l'accord de coalition flamand. Il est temps de s'attaquer efficacement aux déchets sauvages, un sujet qui est sur la table depuis si longtemps. En bref : il est temps d’introduire la consigne!

Qu'est-ce qui pousse la Flandre à introduire la consigne ?

Zuhal Demir (N-VA) a donné son feu vert à la mise en place d'un système de consigne en 2025.

Zuhal Demir a déclaré dès Septembre 2022 sur Tafel van Vier : “La consigne est en effet inévitable. Des décennies de sensibilisation, de sanctions et de projets de récompense n'ont pas donné le résultat escompté d'une Flandre propre. Il faut agir. Grâce à la consigne, la Flandre, à l'instar des pays d'Europe du Nord, peut réduire considérablement le nombre de canettes et de bouteilles dans la nature”.

Il est temps de mettre cette promesse noir sur blanc en intégrant la consigne dans l'accord de coalition. 

Les autres partis de la coalition veulent introduire la consigne 

Vooruit déclare dans son programme : “Nous lutterons contre les déchets sauvages. Nous introduirons un système de consigne simple pour les canettes, les bouteilles en plastique et les gobelets réutilisables. Cela permettra non seulement d'assurer un recyclage de qualité, mais aussi de lutter contre les déchets sauvages “. Le CD&V veut également la consigne : "Pour réutiliser les déchets d'emballages de boissons comme matière première et pour prévenir les déchets sauvages, nous introduirons sans tarder un système de consigne classique".

La décision politique a été prise

Mais il ne s'agit pas seulement d'une discussion de bar. Il s'agit d'une décision politique. C'est ce qu'indique le nouveau Lokaal Materialenplan 2023-2030 de l'OVAM. La décision a été prise à la suite des mauvais résultats du suivi des déchets, qui ont montré que l'industrie n'a pas réussi à réduire les déchets de 20 % entre 2015 et 2022.

Tout le monde dit “oui” à la consigne

C'est ce que l’Europe et la société civile soulignent : 

Les avantages de la consigne

La consigne permet de lutter efficacement contre les déchets sauvages

De nombreuses études et des mesures de terrain montrent l'effet de la consigne. La consigne peut réduire les déchets sauvages d'environ 33 %*. Dans d'autres pays, on constate également que la consigne contribue à réduire les déchets sauvages. Ainsi, aux Pays-Bas, l'introduction de la consigne sur les canettes a permis de réduire de 116 millions le nombre de ces canettes jetées dans la nature.

Mais les Pays-Bas ne sont pas le seul exemple : La Lettonie, la Slovaquie et le Danemark montrent tous de fortes diminutions des emballages consignés dans les déchets sauvages après l'introduction de la consigne.

La consigne pour un recyclage de meilleure qualité

Grâce à la consigne, il est possible de remettre en recycler en boucle fermée la quasi-totalité du plastique et de l'aluminium contenus dans les emballages de boissons. L'Allemagne en recycle 98 %. La Belgique, sans consigne, ne recycle que 65 % des bouteilles en plastique et canettes ; le reste est incinéré. Il n'est donc pas étonnant que plus de 80 % de la population soit favorable à la consigne.

La consigne comme tremplin vers le réemploi

La consigne est une étape nécessaire vers des produits réutilisables. Les emballages, car ils ont une valeur, sont retournés. Au lieu de les recycler, nous pouvons les réutiliser. C'est ce que nous faisons déjà avec les bouteilles de bière. Pour une économie réellement circulaire, nous avons besoin de la consigne.

Pour notre alliance, la solution est claire : l'introduction d'un système de consigne en Belgique permet de lutter efficacement contre les déchets sauvages. La consigne doit donc faire partie de l'accord de coalition. 

*Chiffres de l’OVAM - Fractietelling Zwerfvuil 2019-2021

Crédit photo : Saskia Risseeuw

Un message personnel pour les ministres wallons : l’heure de la consigne a sonné !

Pendant les vacances d'été, les nouveaux ministres wallons et la commission de l'environnement ont reçu des cartes postales de l’Alliance pour la Consigne avec un message important : les déchets sauvages seront du passé avec la consigne. 

Les décideurs politiques précédents ont également reçu des cartes postales de l’Alliance pour la Consigne, rassemblant nos différentes attentes pour un système de consigne efficace. Comme nous souhaitons que le nouveau gouvernement wallon et les députés de la commission environnement soient conscients de l'urgence de réduire les déchets sauvages avec un système de consigne efficace, nous leur avons aussi envoyé ces cartes postales. 

Les déchets sauvages restent un problème majeur en Belgique, et la période estivale montre une fois de plus les énormes quantités de déchets laissés sur les plages. Il est temps de s'attaquer réellement au problème des déchets sauvages.

Chose promise, chose due

Le nouveau gouvernement wallon, composé du MR et des Engagés, promet dans sa Déclaration de Politique Régionale (DPR) d'“éradiquer les déchets sauvages”. Cependant, un remède éprouvé contre les déchets sauvages - la consigne - ne figure pas dans la déclaration. Et ce, bien que Les Engagés se soient déjà clairement prononcés en faveur de l'introduction d'un système de consigne. Début 2023, par exemple, le parti a lancé une pétition en faveur de l'introduction d'un système de consigne, accompagnée d'une campagne et d'une vidéo. La pétition est d’ailleurs toujours ouverte. 

La Déclaration de Politique Régionale wallonne pour 2024-2029 promet d’éradiquer les déchets sauvages et du principe du « pollueur-payeur ». Nous attendons donc du nouveau gouvernement qu'il prenne des mesures radicales contre les déchets sauvages en mettant en place un système de consigne efficace. Les trois régions ont déjà chargé la CIE (Commission Interrégionale de l'emballage) d'élaborer un plan pour l'introduction d'un système de la consigne. Le train de la consigne est donc déjà en marche et ne pourra plus être arrêté. 

De plus, la consigne devient inévitable en Europe. Selon la révision du Règlement Emballage et Déchets d’Emballage (PPWR), les États membres de l'UE doivent assurer au moins 90 % de collecte sélective des bouteilles en plastique et des canettes à usage unique d'ici à 2029. La consigne est le seul outil permettant d’atteindre cet objectif. C’est pour cela qu’elle est rendue obligatoire par ce Règlement (source). 

Il est temps d'introduire la consigne.  Nous continuerons d'envoyer des cartes postales aux décideurs politiques pour leur rappeler cette réalité. Ces cartes postales montrent ce qui fait de la consigne un outil puissant et pourquoi la Belgique doit l’introduire sans tarder. 

Vous voulez soutenir notre message ? Envoyez ces cartes postales aux ministres par les médias sociaux en utilisant ce lien

Le gouvernement wallon veut “éradiquer les déchets sauvages” sans proposer de solution concrète

Les déchets sauvages restent un problème majeur pour la Belgique et des actions concrètes sont indispensables. Puisque le nouveau gouvernement Azur promet d’“éradiquer les déchets sauvages”, l’Alliance pour la consigne réclame donc l’introduction de la consigne, sans plus attendre. 

Carte Blanche publiée sur Trends Tendance.

Cela fait plus de 10 ans que le problème des canettes et bouteilles en plastique fait la une des journaux. Vaches mortes à la suite de l’ingestion de morceaux de canettes, rues, champs et cours d’eau pollués. Chacun à leur tour, les gouvernements promettent d’améliorer la situation sans obtenir de résultats concrets et structurels. Dans sa nouvelle Déclaration de Politique Régionale (DPR), le nouveau gouvernement Azur entend “éradiquer les déchets sauvages” et appliquer le principe du “pollueur-payeur”. 

C’est exactement ce que fait la consigne, testée et approuvée dans la plupart des pays d’Europe. Pourtant, le nouvel accord ne mentionne pas cette solution. Nous attendons du nouveau gouvernement qu’il soit vraiment radical dans son action contre les déchets sauvages et qu’il introduise ce système efficace. Le train de la consigne est déjà en route, les deux partis ne doivent pas le freiner.

Les Engagés, fans inconditionnels de la consigne

S’il y a un bien un parti qui prône la consigne, c’est celui des Engagés. Déjà en 2014, c’était Carlo Di Antonio (CdH, ancien nom des Engagés) qui voulait introduire une consigne sur les canettes. Hélas, acte manqué, puisqu'il n’y avait toujours pas de consigne à la fin de son mandat de ministre de l’environnement. 

Lors de la précédente législature, en tant que parti d’opposition, ce sont encore Les Engagés qui se sont montrés les plus enthousiastes, avec une proposition de décret en juin 2020, et même une pétition en faveur d’une consigne physique, pétition qui peut  toujours être signée jusque fin 2024. Le parti s’est offusqué plus d’une fois du manque d’avancées sur le dossier, indiquant que le gouvernement wallon “patinait” (Septembre 2022) ou faisait “du sur place” (Juillet 2023). Dans son programme pour les élections régionales, Les Engagés ont également promis d’introduire une consigne physique. 

Notre Alliance demande que Les Engagés, qui sont maintenant au gouvernement, continuent de porter les mêmes valeurs et ambitions de lutte contre les déchets sauvages qu’ils défendaient dans l’opposition. Cela devrait être d’autant plus simple que c’est un Engagé, Yves Coppieters, qui est le nouveau ministre de l’environnement et qui est donc chargé du dossier des déchets sauvages. Il doit convaincre le gouvernement d’aller de l’avant. Il est temps que leurs actes suivent leurs paroles.

Le MR aussi souhaite aller de l’avant 

Bien que plus réticent sur le sujet de la consigne, le MR est également allé de l’avant sur ce dossier au sein du précédent gouvernement. Il a pris des engagements en demandant à ce que le projet avance au niveau interrégional. D’ailleurs, ce sont pas moins de 60% des Villes et Communes du MR qui font partie de l’Alliance pour la consigne et demandent son introduction. L’Union des Villes et des Communes, sous la présidence de Maxime Daye (MR), s’est aussi positionnée en faveur de la consigne. En tant que parti qui souhaite que “L’avenir s’éclaire”, nous attendons qu’il travaille pour améliorer la propreté publique en Wallonie et continue d’avancer sur la consigne.

Assez tergiversé, l’heure de la consigne a sonné

Compte tenu de la volonté des deux partis de lutter efficacement contre les déchets sauvages, le fait que la consigne ne soit pas mentionnée dans l’accord de gouvernement est pour le moins surprenant. La consigne est l’unique solution structurelle qui a fait ses preuves pour empêcher l’apparition de canettes et bouteilles en plastique dans les déchets sauvages. La Wallonie doit continuer d’avancer sur le dossier au niveau interrégional, comme c’était prévu à la fin de la précédente législature. D’ailleurs les discussions au sein de la Commission Interrégionale de l’Emballage se poursuivent. Avec pour objectif d’avoir un plan de travail d’ici à la fin de l’année. D’ailleurs, la révision du règlement Déchets et Déchets d’emballage (PPWR) est claire, la consigne devra être introduite au plus tard en 2029 sur les canettes et bouteilles en plastique. Le gouvernement n’a donc pas le choix. Refuser d’avancer sur le sujet, ce serait volontairement décider d’arrêter un train qui est déjà en marche. Ce serait manquer à d'innombrables promesses faites d’améliorer la propreté publique. 

Les membres de notre Alliance - Villes et Communes, associations environnementales, fédérations agricoles et plus de 2/3 des citoyens belges - restent sur le qui vive. Nous en avons assez des promesses vides. Assez des effets d’annonce durant les périodes d’opposition et les campagnes électorales. On tergiverse depuis des années sans aboutir à quoi que ce soit de concret. 

Notre Alliance est et restera mobilisée, jusqu’à ce que les canettes et bouteilles soient enfin consignées !

Contact presse : Chloé Schwizgebel, Porte-parole de l'Alliance pour la Consigne,

pers@statiegeldalliantie.org 

+31 6 43288231

Régine Florent, citoyenne, florentregine@gmail.com

Déposer une motion pour un système de consigne efficace en Belgique !

Le système de consigne qui sera introduit sur l’ensemble de la Belgique n'a pas encore été choisi. Différents systèmes sont actuellement envisagés et ont été examinés dans différentes études et projets pilotes. 

Dans les propositions relatives à un système de consigne numérique ou hybride, les principales responsabilités en matière de consigne seraient transférées aux municipalités. En effet, un système hybride ou numérique exigerait que des poubelles "bleues" supplémentaires pour les emballages PMC (dont emballages consignés) soient placés sur le domaine public des municipalités. Les Villes et Communes seraient alors au moins responsables de l'obtention de permis pour le placement de ces poubelles supplémentaires, de leur achat et de leur mise en place, de l'organisation de la collecte et de la vidange de ces poubelles, et du nettoyage des déchets supplémentaires autour de ces poubelles. En outre, les communes devraient sans doute distribuer à leurs citoyens des "home-scanners" comme proposé dans le système numérique pour tous les foyers n’ayant pas de GSM ou ne souhaitant pas l’utiliser et seraient responsables de la gestion administrative de ces scanners. De nombreuses responsabilités supplémentaires sont ainsi transférées aux municipalités. 

Les fédérations des Villes et Communes wallonnes (UVCW) et flamandes (VVSG) se sont déjà prononcées contre cette responsabilité supplémentaire L’Union des Villes et des Communes indique “être fermement opposée à l’éventuelle obligation pour les communes de dédoubler chaque poubelle publique afin de pouvoir y organiser la collecte sélective des P+MC”. Pour soutenir ces positions, l’Alliance pour la Consigne appelle chaque Ville et Commune à passer une motion pour dire “non” à cette responsabilité supplémentaire. En passant une motion dans leur conseil communal, chaque commune peut rejeter une fois de plus toute responsabilité supplémentaire qu'un système de consigne digital ou hybride leur ferait porter En effet, la responsabilité et les coûts d'un système de consigne doivent être du ressort des producteurs d'emballages de boissons. 

Aux Pays-Bas, le NVG (fédération des Villes et Communes néerlandaises) a également rejeté une telle prise de responsabilité des communes néerlandaises dans la gestion du système de consigne, avec succès.

Déposez vous aussi une motion !

De nombreuses communes de Flandre et de Wallonie ont déjà signé une telle motion, à l'instar de Ranst. Déposez également une motion auprès de votre conseil communal et faites en sorte que votre commune se prononce aussi contre des responsabilités supplémentaires pour les autorités locales avec le futur système de consigne belge. De cette manière, nous faisons savoir aux ministres de l'environnement régionaux que vous optez pour un système de consigne qui ne fait pas peser de charges sur l’espace public, et donc sur le citoyen et les autorités locales. 

Vous trouverez ci-dessous un exemple de motion. Le conseil a-t-il signé la motion ? Envoyez-nous un email avec la motion, et nous partagerons le message ! N’oubliez pas également de la faire parvenir à votre gouvernement, et à le partager sur vos réseaux sociaux.

La commune de Ranst demande la mise en place d'un système de consigne classique : "Ne faites pas porter la responsabilité aux communes".

La commune de Ranst souhaite la mise en place prochaine d'un système de consigne pour les bouteilles en plastique et les canettes. Ainsi, 55 Villes et Communes ont écrit une lettre aux trois ministres régionaux de l'environnement pour demander un système de consigne accessible, et l'Association des villes et municipalités flamandes (VVSG) a déclaré qu'elle ne voulait pas d'un système de consigne via les poubelles publiques.

L'objectif de l'introduction de la consigne est clair : réduire les déchets sauvages, un problème auquel les habitants de Ranst sont trop souvent confrontés. En Flandre, les déchets sont l'une des principales sources d'irritation de la population, selon le Moniteur des villes et communes de l'Agence d'administration domestique.

Ranst met l'accent sur le principe du "pollueur-payeur". La commune s'oppose fermement à ce que les coûts soient répercutés sur les autorités locales ou sur les citoyens eux-mêmes. Elle préconise au contraire un système dans lequel chacun peut facilement rapporter ses emballages vides au magasin. L'idée n'est pas de faire porter la responsabilité et les coûts sur les municipalités et les citoyens, mais plutôt sur les producteurs.

Luc Redig souligne l'importance d'un système déjà connu des Flamands. Il propose de commencer par étendre le système de consigne utilisé pour les bouteilles en verre dans les supermarchés en y ajoutant les bouteilles en plastique et les canettes. Cela permettrait d'étendre un système de consigne que les consommateurs connaissent et soutiennent déjà. Cela permettrait non seulement de réduire la quantité de déchets sauvages, mais aussi de sensibiliser les consommateurs à leur rôle dans la gestion des déchets.

Cependant, la commune de Ranst est réticente à accepter les solutions proposées par les projets pilotes de Fost Plus et l'étude de RDC Environment, qui portent sur les communes une grande part de la responsabilité et des coûts d’un système de consigne. Le doublement des poubelles publiques et un système de consigne numérique ne sont pas populaires à Ranst. Ils veulent éviter de faire peser une charge supplémentaire sur les autorités locales et privilégier un système facile à mettre en œuvre et familier à la population flamande.

En se prononçant en faveur d'un système de consigne classique, la commune de Ranst espère pouvoirmettre en œuvre ce système rapidement. En signant la motion et en s'adressant à la presse, elle donne un exemple qui, nous l'espèrons, sera suivi par d'autres communes et décideurs politiques, et permettra ainsi de trouver une solution pour une Flandre plus propre.

La Belgique optera-t-elle pour une consigne classique ou numérique sur les canettes et les bouteilles en PET ?

La Belgique souhaite introduire un système de consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes en 2025 afin de réduire les déchets sauvages. Deux consommateurs sur trois sont favorables à un tel système, pour autant qu'il s'agisse d'une consigne classique. Selon notre enquête, la consigne numérique est peu appréciée.

D'ici 2025, notre pays souhaite introduire une consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes. Il s'agirait de payer une petite somme en plus du prix d'une canette de boisson ou d'une bouteille en PET, somme que l'on récupère lorsque l'on rapporte l'emballage vide.

C'est une bonne idée pour lutter contre les déchets sauvages, mais il faut d'abord que les différentes régions se mettent d'accord sur le système qu'elles veulent mettre en place : une consigne classique avec des points de collecte physiques ou un système numérique avec des codes comme les codes QR sur les emballages et les poubelles. Nous préférons le système classique, et notre enquête montre également que les consommateurs soutiennent davantage le système classique tel que nous le connaissons déjà pour les bouteilles de bière en verre.

Deux Belges sur trois sont favorables à la consigne

En tant que membre de l’Alliance pour la Consigne, Testaankoop plaide depuis des années en faveur de la consigne des bouteilles et canettes en PET, et les consommateurs le demandent également. Deux consommateurs sur trois sont favorables à un tel système, selon des enquêtes antérieures et à nouveau selon notre récente enquête auprès d'environ 1 250 personnes. Un sur quatre est (plutôt) contre.

Près de neuf personnes sur dix sont disposées à conserver et à rapporter les emballages vides dans un point de collecte, bien que cette disposition diminue sensiblement en fonction de la distance. La somme de 0,10 euro semble déjà idéale pour que l'effort en vaille la peine.

Mais pas numérique

Toutefois, le soutien du public diminue considérablement si l'on opte pour un système numérique. Moins de la moitié des personnes interrogées sont prêtes à télécharger une application sur leur smartphone qui leur permettrait de gérer la consigne. Cette proportion tombe encore à un sur cinq si l'application exige la géolocalisation et les coordonnées bancaires.

Les personnes âgées sont particulièrement peu enthousiastes. Le respect de la vie privée et les compétences numériques (ou l'absence de compétence numérique) semblent être des obstacles importants. Les scanners à domicile pourraient apporter une solution à ce problème. La manière dont cela fonctionnera concrètement n'est pas encore claire.

Avantages et inconvénients de la consigne numérique

La Flandre, en particulier, semble actuellement intéressée par un système numérique dans lequel chaque bouteille et chaque canette recevrait son code unique. Celui-ci devra être scanné par le smartphone ou le scanner à domicile, ainsi que la poubelle, le sac PMC ou le distributeur automatique où vous déposez les déchets, après quoi la consigne apparaîtra automatiquement sur votre compte.

Les plus

Les moins

Testachats veut une consigne classique pour les canettes et les bouteilles en PET

Testachats estime qu'une consigne sur les canettes et les bouteilles est le meilleur moyen de réduire la quantité de déchets dans la nature. Seulement, nous avons encore beaucoup de questions sur le système numérique. Il est clair que tous les problèmes potentiels sont loin d'avoir été résolus.

Toutefois, l'objectif est de décider d'ici la fin de l'année 2023 si la Belgique optera pour le système de consigne numérique ou le système classique, afin qu'il puisse être effectivement mis en place en 2025.

Un système classique accessible à tous

Nous préférons un système classique, que tout le monde connaît déjà grâce aux bouteilles de bière, qui est accessible à tous et qui laisse le moins de place possible à la fraude et aux atteintes à la vie privée. D'autres pays européens suivent actuellement cette voie traditionnelle.

Genk, première ville à essayer la consigne de 2025

Le 20 octobre, l'Alliance pour la Consigne était à Genk. Devant le centre commercial Shopping 1, nous avons montré aux citoyens à quoi pourrait ressembler un système de consigne belge efficace en 2025. Avec notre machine à déconsigner ambulante, nous avons montré à quel point il est simple de récupérer sa consigne. C'est un système qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux pays européens, dont l'Allemagne, la Lettonie et la Suède. C'est aussi exactement le système que nous avons en Belgique pour de nombreuses bouteilles de bière en verre.

Le maire de la ville de Genk, Wim Dries, a sonné le coup d'envoi en étant le premier à déposer une bouteille dans la machine. Genk - ainsi que plus de 200 autres villes et municipalités flamandes - est d'ailleurs membre de l'alliance et a souligné l'importance d'un système accessible à tous, qui contribue à lutter contre les déchets sauvages et qui ne place pas la responsabilité du système sur les autorités locales. 

Un message clair a été porté : la reprise doit se faire dans les magasin eux-mêmes. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la transition vers une économie véritablement circulaire, dans laquelle les magasins reprennent les emballages et peuvent plus facilement passer à des solutions réutilisables. 

Les citoyens pouvaient déposer leurs bouteilles à Genk, tester le système et tenter de gagner un prix en même temps.  

Souhaitez-vous également que l'Alliance pour a Consigne vienne dans votre ville avec sa machine à déconsigner ambulante ? 

Pour discuter des possibilités, veuillez contacter : info@statiegeldalliantie.org

Consigne en 2025, Yes We Can !

Nous entrons dans des mois importants avec l’Alliance pour la Consigne. Les gouvernements régionaux ont tous trois annoncé qu'il y aurait une consigne en Belgique en 2025, bien qu'on ne sache pas encore exactement quel système sera mis en place. Nous voulons garder les politiciens éveillés et leur rappeler leurs promesses : nous voulons un système de consigne qui s'attaque efficacement aux déchets sauvages dès 2025.
C'est pourquoi nous relançons notre campagne de posters Yes We Can.

Par le passé, nous avons déjà mené une campagne avec des affiches personnalisées Yes We Can aux Pays-Bas et en Belgique. Cette campagne a connu un grand succès et a contribué à la mise en place du système de consigne aux Pays-Bas. 

Nous avons donc travaillé sur un nouveau look pour les affiches, adapté à la situation belge actuelle. L'idée de la campagne d'affichage est que chaque partenaire de l’Alliance pour la Consigne reçoive gratuitement deux images personnalisées. La première image est un poster A3 vertical, idéal pour être imprimé et accroché à un endroit visible. La seconde image est une image horizontale idéale pour Twitter (maintenant X) et Facebook. Les visuels personnalisés peuvent être utilisées et diffusées librement dans des newsletters, sur des sites internets ou dans des magazines. 

Votre organisation, votre entreprise ou votre ville/commune souhaite-t-elle aussi participer ? Envoyez-nous votre nom et votre logo par email et nous vous enverrons les affiches !

L'adresse e-mail : info@statiegeldalliantie.org

1 dec: Parlons consigne

En 2025, selon les gouvernements  belges, une consigne sera instaurée sur toutes les bouteilles en plastique et canettes. Mais quel système allons-nous utiliser ? Le vendredi 1er décembre, nous vous invitons à une présentation des dernières nouvelles concernant la consigne.

Chloé Schwizgebel de Recycling Netwerk Benelux et Laura Claeys de Test Achats partageront les dernières perspectives avec vous : entre autres éléments, elles présenteront une étude sur la consigne numérique et une enquête auprès des consommateurs belges sur leur système de consigne préféré. Nous voulons vous tenir au courant du débat sur la consigne.

Tous les partenaires de l’Alliance en Belgique ont reçu un email d'invitation, alors vérifiez votre boîte mail ! Si vous souhaitez participer et n'êtes pas encore membre de l'Alliance de la Consigne, rejoignez-nous dès aujourd'hui via notre site internet !

55 Villes et Communes exhortent les ministres à mettre en place un système de consigne accessible à tous

Aujourd'hui, les trois ministres de l'environnement régionaux - Zuhal Demir, Céline Tellier et Alain Maron - reçoivent une lettre commune envoyée par les bourgmestres de 55 Villes et Communes belges dans laquelle ils expriment leur soutien à un système de consigne efficace. Ils expriment leurs craintes quant à la charge qui leur serait imposée avec une consigne numérique. Une charge qu’elles refusent de porter. 

Les trois régions ont indiqué qu'elles souhaitaient introduire un système de consigne en 2025. Alors que la Wallonie et Bruxelles privilégient un système de consigne classique avec retour en magasin, le gouvernement flamand teste cette année un système de consigne numérique alternative avec une application. Les premiers tests de ce système suscitent de sérieux doutes de la population.

Les bourgmestres se mobilisent pour leurs citoyens

Les 55 Villes et Communes rappellent aux ministres que le système numérique n'est pas accessible à tous les citoyens. Par exemple, de nombreux citoyens n'ont pas d'accès à internet, pas de smartphone ou de compte bancaire. Les enfants, les touristes, les personnes avec un handicap etc. ne peuvent pas participer facilement à un tel système. Cette situation est inacceptable pour les bourgmestres.

Le système numérique fait peser une grande partie de la responsabilité sur les autorités locales. Elles devront installer des milliers de poubelles publiques supplémentaires dont elles devront organiser la collecte. Les Villes et Communes seraient également utilisées pour distribuer et gérer des "home scanners" pour les citoyens qui ne sont pas à l'aise avec des smartphones et des applications mobiles. En réalité, ce sont les fabricants et les supermarchés - qui produisent et vendent les emballages - qui devraient être responsables de leur collecte. C'est le principe du "pollueur-payeur". Avec la consigne numérique, les supermarchés se déchargent de cette charge et la reportent sur les collectivités locales.  

"Nous préconisons un système classique et simple où chacun rapporte ses emballages vides en magasin pour récupérer sa consigne”

Les Villes et Communes restent avant tout positives et soutiennent l'introduction de la consigne d'ici 2025. Elles le font d’ailleurs depuis des années en tant que membres de l’Alliance pour la Consigne. Elles veulent avant tout garantir que tout le monde puisse participer au système et que cela apporte des solutions au problème des déchets sauvages. Mais ce système ne peut pas, une fois de plus, être leur responsabilité.

Cette lettre est soutenue par les Villes et Communes signataires suivantes : 

Affligem, Anderlecht, Asse, Awans, Baelen, Bastogne, Bekkevoort, Bouillon, Bredene, Büllingen, Bütgenbach, Ciney, Court-Saint-Etienne, Couvin, Diksmuide, Écaussinnes, Essen, Frasnes-Les-Anvaing, Geraardsbergen, Gouvy, Grâce-Hollogne, Haacht, Halen, Hamont-Achel, Hannut, Hechtel-Eksel, Ingelmunster, Jette, Kinrooi, Lebbeke, Lendelede, Leuze-en-Hainaut, Liedekerke, Lierde, Lo-Reninge, Lochristi, Merchtem, Mettet, Mont-Saint-Guibert, Mouscron, Olne, Oostkamp, Oostrozebeke, Retie, Roeselare, Ruiselede, Sprimont, Ternat, Tielt-Winge, Trois-Ponts, Walhain, Wichelen, Wortegem-Petegem, Zelzate, Zoutleeuw

[Fin du communiqué de presse]

Contact presse - Chloé Schwizgebel
pers@statiegeldalliantie.org
+31 6 43288231


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